Neuf ans après Xeno et six après Ex Mchina (que j’ai honteusement loupé), revoilà les japonais de Crossfaith avec un cinquième album.
Toujours à la limite entre la musique électronique et le Metalcore, Crossfaith continue de surfer entre les deux genres pour le meilleur et uniquement pour le meilleur.
Si l’intro intitulée The Final Call peut laisser un instant penser qu’il y a un doute sur le contenu à venir, ZERO qui lui fait remet immédiatement les pendules à l’heure. Ca va avoiner sévère, ce qui confirmera plus tard HEADSHOT! qui dans la catégorie Metalcore énervé se pose là. Quoique dans le même genre DV;MM¥ SY5T3M… déménage pas mal également.
Néanmoins réduire AЯK à ces titres serait passer à côté de la variété qu’est capable de mettre Crossfaith dans sa musique. En témoigne Warriors qui m’a pas mal fait penser à ce que propose les taïwanais de Chtonic dans un registre similaire. Jusqu’à ce que ça parte en vrille sur ce break ragga venu d’on ne sait où. A l’inverse le duo avec les anglais de Wargasm sur Godspeed pousse tous les potards de l’électro quasiment à leur maximum quand Nigthwaves se la joue presque lover.
Varié et souvent là où on ne l’attend pas, AЯK prouve que le Metalcore quand il est fait de la sorte à encore de beaux jours devant lui. Certes on peut ergoter sur quelques plans un peu téléphonés mais globalement avec cet album, Crossfaith propose bien plus qu’il ne recycle.
Et puis cette intro bordel! Un très grand oui!