Ha Noël! Le sapin, les cadeaux, la dinde, le plus grand pédophile de la planète qui passe une fois par an… et le disque de Death Metal qui lui est consacré.
Cet EP de 5 titres est sorti du cerveau un brin malicieux de J.J. Hrubovcak (Scrabble – mot compte double). Ce nom ne vous dit rien? Et si je vous dis que cet énergumène est le bassiste d’Hate Eternal, ça vous situe déjà plus le personnage. Et comme le Brutal Death US est une grande famille, pour faire sa connerie, il s’est entouré de son frère Mike (hurleur chez Vile notamment) et d’Erik Rutan (le patron d’Hate Eternal et aussi producteur de l’EP).
Vous vous en doutez, ce Hellish Renditions Of Christmas Classics envoie donc des parpaings non stop avec cette douceur innée que l’on connaît au Brutal Death ‘ricain. Si les 2 premiers titres chantés, prennent toutes leurs saveurs pour peu que l’on connaisse les chansons originales, dès la troisième piste qui est purement instrumental, on retrouve un thème bien connu martyrisé à grand coup de blast beats. Ha ca Casse Noisette avec une mur de double c’est sur que ça décoiffe. Les 2 derniers morceaux, instrumentaux eux aussi, sont un peu moins bon.
Côté prod, avec la père Rutan aux manettes, inutile de dire que c’est du travail d’orfèvre et côté interprétation, vu le niveau du casting, il serait mal venu de cracher dans la soupe.
A part ça… ben pas grand chose finalement.
Plus intéressant pour son aspect « grosse déconnade entre bourrins » que pour son intérêt musical somme toute limité, Hellish Renditions Of Christmas Classics c’est un peu comme le tonton que l’on croise une fois par an au Réveillon… heureusement que ce n’est qu’une fois par an.