La mort clinique de Dimmu Borgir vous pose un problème? L’évolution du groupe vous emmerde? Si vous avez répondu ‘oui’ à au moins une des questions: vindez voir! J’ai ce qu’il vous faut!
Oui cher(e)s ami(e)s, Deathcode Society peut répondre à votre problème avec son Eschatonizer qui fleure bon le Demi Burger période Puritanical Euphoric Misanthropia voire l’Emperor période IX Equilibrium.
Soyons bien clair, les petits gars d’Annecy n’ont aucunement envie de réinventer la roue. Ils proposent simplement un album de Black sympho comme on n’en fait quasiment plus avec ici ou là quelques touches plus modernes.
Le riff est agressif, les orchestrations chiadées et la batterie efficace, vraiment tout y est. Les envolées sympho font mouche (Pandaemonium 1.1) et on sent un groupe inspiré – Seraphic Requiem est une perle du genre.
Je ne peux pas non plus passer sous silence la sublime The Mark of Caïn, morceau fleuve avec ses 10 minutes au compteur qui montre non seulement l’inspiration du groupe mais qui passe en revue tout le catalogue du Black sympho avec ses rythmiques supra efficace avec en bonus un break atmo somptueux. L’album se conclue sur une reprise ultra ballzy et réussie de Metal Meltdown du Priest. J’en profite d’ailleurs pour passer un petit message à l’attention de Stone Sour: les mecs c’est comme ça qu’on fait une reprise.
Eschatonizer est, pour un premier essai, relativement convainquant. Le groupe use de tous les artifices propres au genre avec brio mais sans abuser. Maintenant j’attends d’eux qu’ils proposent quelque chose d’un peu plus varié pour ne pas dire osé. On sent clairement le potentiel du groupe et vu le peu de sorties dans le genre, Deathcode Society peut carrément se faire une (très) belle place au soleil.