Premier album depuis 17 ans. On peut dire que Dog Eat Dog revient de loin.
Groupe cher à la fin de mes années lycée (#Vieux), Dog Eat Dog revient d’une longue traversée du désert. Émergeant de façon sporadique pour quelques concerts au file des années, le désormais quatuor décide de faire un retour en studio pour un cinquième album.
Ce que j’avais entendu de cet album à Wacken l’été dernier ne m’avait guère emballé. L’impression casque sur les oreilles est toutefois un peu différente.
La période All Boro Kings/Play Games est révolue depuis longtemps. La direction choisit par le groupe sur Amped avait dérouté à l’époque et c’est cette voie que le groupe suit encore aujourd’hui. Plus acidulé mais aussi plus Hip-Hop par certains aspects. On retrouve ici ou là le Dog Eat Dog de 1995 (Energy Rock) avec un plaisir non dissimulé.
Néanmoins des titres comme Lit Up ou Never Give In sont plus symptomatiques du Dog Eat Dog de 2023. Si le fond des paroles de John Connor ne change pas, le tempo qui les accompagne est un peu plus posé. Les arrangements sont aussi plus variés. Le saxo qui était la marque de fabrique du groupe passe un peu (trop) au second plan au profit des claviers divers et variés.
Globalement Free Radicals est un disque sympa et qui sonne bien. Le problème est que ceux qui chez qui Dog Eat Dog fait vibrer la fibre nostalgique vont retourner écouter les vieux albums et que Free Radicals sera oublié dès les premières notes de Who’s The King?.
BREF. Je parlais de quoi déjà?