HAAAAAAAAAAAAAAA, un nouveau Emmure! Le groupe qui est au Metalcore ce que Limp Bizkit ou Linkin Park étaient au Nu Metal: celui qu’on aime détester.
Et je ne vais pas me priver, ça non. J’aurais pu faire un truc du style « j’ai pas écouté mais c’est de la merde » mais mon professionnalisme (sic) a pris le dessus et j’ai écouté Eternal Enemies et je peux donc vous dire que « c’est de la merde ».
Blague à part, soyons un peu adulte – ce que n’est pas Frankie Palmeri si j’en crois son file twitter. Bref, Emmure se fait tailler pour tout, parfois pour rien, mais il faut quand même bien dire qu’ils tendent le bâton pour se faire battre et ce n’est pas avec cet album que leurs détracteurs vont poser les gourdins.
Déjà, rien que la pochette du disque est un pousse au crime. Ce bon Frankie nous imposant sa trogne avant de nous imposer son chant « plus cliché » tu meurs sur une compilations de morceaux monoriffiques dont la lourdeur n’a pour égal que leur médiocrité. Où l’on reparle de l’intérêt des 7 cordes.
Si sur Slave To The Game, j’avais pu relever un seul et unique bon passage (durant 20 secondes je vous le concède), sur ce disque à AUCUN moment je n’ai lever un sourcil. Pire encore, Eternal Enemies est d’une telle linéarité qu’au bout d’un moment j’ai fini par me dire « mais c’est quoi ce morceau sans fin » pour finalement constater que j’étais à la moitié de l’album. C’est vous dire l’indifférence dans laquelle se déroule la chose.
Ca plus cette impression d’avoir à faire à un improbable croisement entre le KoRn des débuts pour certains aspects du chant et Meshuggah pour les harmonies de grattes et les sonorités, le côté clonage peu inspiré en plus (E, Free Publicity) le tout bien entendu ponctué de breaks façon mammouth que ne renierait pas Bring Me The Horizon.
Donc non ce n’est pas de la merde, c’est juste passablement inintéressant et ça ne mérite en aucun cas tout le tapage qu’on fait autour du groupe. Pire encore, ce n’est même pas drôle de les bâcher tellement c’est gratuit.