Bonjour, vous êtes bien sur la ligne des amateurs de Deathcore.
Pour des breaks ultra lourds qui n’ont aucun putain de sens – appuyez sur 1.
Pour les murs du double pédales vitesse lumière – appuyez sur 2.
Pour les samples en ambiance – appuyez sur 3.
Pour les solos full branlette – appuyez sur 4.
Pour tout ça à la fois – écoutez le dernier Lorna Shore.
Ayant bien aimé le dernier album (Immortal, chroniqué ici), j’étais curieux de voir ce qu’allait proposer Lorna Shore après le drama ayant suivi le remplacement de leur chanteur CJ McCreery. Une sombre histoire de fesses sur laquelle je ne m’étendrais pas.
En revanche le lascar avait mis la barre très haut en matière de chant. Dans une sorte de raisonnement par l’absurde et sans doute pour vouloir faire bonne mesure, le groupe a poussé tous les potards au max sur le chant. De fait, Will Ramos semble avoir un coffre démesuré. Ce qu’il a sans doute vu la palette qu’il offre, n’empêche qu’il faudra se calmer sur le pitch en studio les enfants. En live ça risque de se voir un peu.
Bref tout l’EP sonne démesurément débile et « bigger than life » ce qui le rend parfaitement jouissif. Les grattes sont d’une lourdeur insensée, la voix… n’en parlons pas et la batterie d’Austin Archey va à une vitesse qui frôle parfois l’indécence. Lorna Shore offre ici 3 titres d’agression pure et parfaitement maîtrisée sur lesquels les samples en ambiance apportent un peu de légèreté bienvenue.
Seul côté compo, Of The Abyss me fait parfois un peu trop pensé à Immortal au niveau des samples et de l’ambiance. A part ça… c’est too much sur toute la ligne et ça risque d’assez mal vieillir. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir devant ce monument d’exagération.