« De la grosse merde chiée par une bande de cocaïnomanes opportunistes ».
« Une assemblée de tocards, alcooliques et toxicomanes qui pondent du pseudo Métal extrême ».
Voilà comment sont décrits les membres de Sinsaenum, énième super groupe dans la galaxie Métal, par certains énergumènes. Nonobstant le fait qu’il est quasi avéré que certains ont le PIB du Venezuela dans chaque narine, ce groupe a pour particularité d’avoir un line-up 50% français – oui madame.
Dans les toxicos en question on retrouve: Attila Csihar (Mayhem, Sunn O)))) et Sean Zatorsky (ex-Dååth, ex-Chimaira) au chant, Joey Jordison (ex-Slipknot, Vimic) à la batterie, Stéphane Buriez (Loudblast) et Frederic Leclercq (Dragonforce) aux guitares et Heimoth (Seth) à la basse.
Bref cet EP fait figure d’amuse gueule en attendant l’album qui doit arriver fin juillet sur mes sources sont correctes. Vu le casting, on est donc en droit de s’attendre à quelque chose qui va lorgner en direction du Metal extrême voir même prendre une direction Black/Death. Et Ô surprise c’est à peu près ce qui se passe. Autre chose surprenante ça ne casse pas trois pattes à un canard. Ha ça oui si c’est bien fait, on en attend d’ailleurs pas moins vu le casting, le double fonctionne pas mal, Jordison en fout partout derrière sa batterie mais sorti d’un passage sympa sur le dernier tiers de The Forgotten One, sur le reste du morceau et sur Death Is The Beginning on s’ennuie.
Ces 2 morceaux ainsi que « le single » Army Of Chaos (morceau blackisant en mode easy listening – non présent sur cet EP) sont censés nous aguicher. J’ai envie de dire que la mission est partiellement accomplie. Il y a du potentiel mais tout est trop facile, trop prévisible et surtout bien trop fadasse. J’attends plus d’un groupe de ce calibre, c’est donc pour cela que l’écouterai l’album… sans trop de conviction.
Limpab
Le journaliste qui commence son article par les comm non fondés …. Get a job