Dans la catégorie « retour aussi improbable qu’inattendu » je voudrais Ugly Kid Joe.
Disparu corps et bien de la scène il y a une quinzaine d’années après 3 albums dont un premier complètement culte, un second correct et un dernier simplement raté.
Le sale gosse est donc de retour avec pour le moment un simple EP de 6 titres intitulé Devil’s Paradise.
Comme il est de coutume, la question que l’on se pose avec ce genre de reformation est la suivante: qu’est-ce que ça vaut? Et bien je pense qu’un simple coup d’oeil à la pochette donnera un bon indice car qui dit retour de la mascotte dit retour à un Rock grungy sans prise de tronche avec des textes bien « con con », en somme BACK TO THE BASICS!
Putain les gars pourquoi vous a-t-il fallu 15 ans pour revenir aux fondamentaux au lieu de pondre ces 2 albums moisis et de splitter ensuite?
Parce que oui ça mes petits amis cet EP est une méchante tuerie! Pas convaincu que j’étais en visionnant le clip du morceau titre, les 5 autres titres m’ont presque fait rajeunir de 20 15 bonnes années! Clairement les 5 affreux ont retrouvé l’alchimie qui faisait kiffer le gamin que j’étais à l’époque. Oui clairement c’est la nostalgie qui me rend dithyrambique de la sorte car honnêtement, un paquet de groupes peuvent ce genre de compos mais aucun n’aurait jamais la classe des interprètes d’Everything About You.
Je mets au défi quiconque de ne pas taper du pied comme un âne en écoutant Love Ain’t True, basique, dansant et judicieusement complété par des cuivres, un hymne en puissance. Comme I’m Alright d’ailleurs, et j’ajouterai qu’un certain nombre des chansons de Devil’s Paradise renvoient clairement à des titres du cultissime America’s Least Wanted. Une bien bonne référence, croyez-moi!
A voir maintenant si les bestiaux tiennent la distance sur la durée d’un album mais si c’est du même tonneau je n’ai aucun doute!