Histoire d’enfin en finir avec les albums de 2017 (il serait temps), nous allons aujourd’hui nous attaquer au cas Hollywood Vampires… et de son album en date de 2015.
J’aime autant vous que ça va saigner *pun intended*
Pour celles et ceux qui seraient passés à côté de la chose, Hollywood Vampires est le premier méga groupe tellement le casting est totalement fifou. Beaucoup comme moi l’ont découvert lors de son annonce au Hellfest 2018 et bien plus encore sont tombés des nues en découvrant le line-up. Chant: Alice Cooper, Guitares: Joe Perry (Aerosmith) et Johnny Depp (oui oui) , Basse: Robert DeLeo (Stone Temple Pilots), batterie: Matt Sorum (ex-Gun’s N’ Roses). Ouais, ça pèse dans le game. Comme illustration, je vous ai mis la pochette avec le sticker montrant tous les copains venus faire les dingues sur le disque. Ca pèse hein? Maintenant est-ce que ça pèse autant sur album?
Je ne vais pas tourner autour du pot: NON.
Ce qui n’aurait dû rester qu’un projet live entre « all star » potes est devenu un projet studio dont le monde n’avait pas besoin. Entre compos blindées de private joke mais musicalement inintéressantes (Raise the Dead, My Dead Drunk Friends) et reprises (School’s Out / Another Brick in the Wall (Part 2), Whole Lotta Love) qui tournent au massacre en règle, j’en connais quelques uns qui auraient mieux fait de s’abstenir.
La prodigieuse liste d’invités (de Paul McCarteny à Dave Grohl en passant par Perry Farrell) ne change rien à la donne. Le disque est sans âme et ce n’est pas la monstrueuse prod de l’ensemble qui aidera à donner vie à cet album digne des meilleurs épisodes Frankenstein.
Preuve si il en fallait encore qu’un super casting ne fait pas tout.
Et je persiste dans l’idée que ce groupe n’aurait dû rester qu’un one shot live sur lequel on tombe un soir en entrant au Whiskey A GoGo après un dîner au Rainbow en descendant Sunset Boulevard. Point.