Découvert au Hellfest l’an dernier, ce charmant quatuor finlandais a piqué ma curiosité avec sa fougue, son envie et sa jeunesse. Voyons voir ce que vaut ce troisième album des thrashers de Lost Society.
Je vais vous la faire courte: ces petits cons sont bons! Très bons!
Braindead regorge de tubes en puissance! Catchy, hyper dansant avec un groove à faire onduler du boule, il y a tout ce qu’il faut. Passant d’ambiances posée à des titres qui sont de véritables hymne au circle pit – Rage Me Up avec son refrain hurlé en choeurs façon coreux résume parfaitement le truc. Il y a tout! Puisque nous parlons de Rage Me Up, ce dernier contient tous les ingrédients qui font le charme du groupe/album: la basse vrombissante, les arrangements supra efficaces, les moshs parts, le break, tout est extra.
Et la grande majorité des morceaux sont quasiment tous aussi bons – vous pouvez même ajouter le solo qui poutre comme sur Hangover Activator. A côté de ça, ils sont aussi en capacité de ralentir le tempo et de poser des ambiances plutôt réussis qui fleurent bon le Thrash des 80’s. Le meilleur exemple étant I Am The Antidote qui ouvre l’album. Un mid tempo long de 6 minutes bien sombre qui tranche avec le reste de l’album, bien plus entraînant. Je salue d’ailleurs la prise de risque à ce niveau là car j’aurais plutôt mis en ouverture Mad Torture avec son intro coreuse as fuck et Samy qui hurle comme un putois, cette dernière étant bien plus représentative du contenu de l’album.
Ce Braindead est vraiment un album très sympa, bourré d’influences diverses et variées, avec une énergie débordante et communicative. Le machin est en plus bien produit et sonne juste.
Sur scène le groupe m’avait fait bonne impression malgré ma méconnaissance de leur discographie, avec cet album Lost Society confirme cette bonne impression.
Ces gamins sont bons, très bons.
Julien
Super groupe en effet. C’est un peu leur album de la maturité. J’ai une petite préférence pour celui de 2014, qui envoyait du lourd du début à la fin avec une énergie folle qui me faisait penser au Anthrax de 1987.
Rien à voir, mais je suis étonné de ne pas te voir chroniquer de Sylosis. Je pensais qu’un album comme Edge of the Earth te plairait énormément, avec tous ses riffs plus mémorables les uns que les autres. Monolith est également fantastique dans son genre.