Midnight fut une des grandes découvertes du Metal Méan 2019. Ce trio infernal a marque les esprits, non pas avec son Black boosté au Hard Rock mais plutôt avec sa prestation jusqu’au-boutiste. Du coup la question de savoir ce que ça vaut sur la durée d’un album.
En activité depuis 2003, la pléthorique discographie de Midnight ne compte au final que peu d’albums, Rebirth By Blasphemy est le quatrième d’entre eux.
Donc comme on pouvait s’y attendre, il y a peu voire pas de surprise. C’est basique, binaire et ça rentre dedans.
Très « Motörheadien » dans l’esprit, nos américains n’en ont hélas pas la classe quand il s’agit de faire toujours la même chose sans en avoir l’air mais en le faisant quand même. Si la première moitié de la galette passe sans encombre, on finit par décrocher à cause de cette terrible sensation de déjà vu malgré quelques variations bienvenues (Rising Scum) . Un mal qu’ils ne sont pas les seuls à connaître, je pense notamment aux finlandais d’Urn qui officient dans un registre proche et qui ont eux aussi faire le font de commerce d’une recette simple, efficace et recyclée à l’envie.
Le comble dans tout ça est qu’il n’y a presque rien à jeter malgré une fin d’album où la baisse d’inspiration se fait un peu plus sentir. Chaque titre est taillé pour une efficacité maximale voire une potentielle intégration dans une setlist parce que clairement, c’est sur scène que la puissance de la musique de Midnight prend tout son ampleur.
Midnight en 3 mots: Basique, binaire, efficace – je l’ai déjà dit? bah je le redis! Pas nul, pas fou juste… basique, binaire et efficace.