Et moi qui pensait en avoir fini avec 2014…
J’étais passé à côté du dernier Necrophagia. Un bon petit disque de Death bien sale qui mérite toute notre attention.
Je vous épargne la présentation des protagonistes, sachez juste qu’il s’agit là du septième album du groupe.
Au programme donc, du Death bien sale à la prod dégoulinante mais puissante ce qui confère à l’ensemble une ambiance des plus malsaines. Cependant aussi réussie soit-elle, cette ambiance est un peu plombé par le mid tempo de la première moitié du disque où il faut bien dire que, même si ça fonctionne plutôt bien, il n’y a pas de quoi s’en relever la nuit. Le rythme est pépère et les compos sont presque feignantes tellement elles semblent faciles.
En fait, tout bascule à l’arrivée d’Elder Things, premier morceau a élevé un peu le tempo et a envoyé sérieusement des patates. On sent également la différence sur les divers solos qui ponctuent les morceaux, clairement la seconde moitié de l’album est plus inspirée. La fin du disque, bien que revenant plus ou moins sur du mid, propose un plus grande variété dans la construction des titres et les quelques arrangements que l’on trouve ici ou là ajoute un petit côté train fantôme pas désagréable.
Comme je l’évoquais plus haut, la prod bave bien comme il faut avec des guitares bien grasses et une basse ronronnante qui sied parfaitement à l’ensemble. De même le mixage tient parfaitement la route. On peut par exemple s’écouter un petit Silentium Vel Mortis a toute berzingue sans que ça sature alors que pourtant ça avoine sévère.
Whiteworm Cathedral est une superbe pierre qui s’ajoute à l’édifice déjà culte de Necrophagia. Je ne suis pas fan de tout mais globalement l’album passe tout seul. Un vrai régal comme je n’en avais pas entendu depuis un bon moment.