Rob Arnold sait s’occuper. Preuve en est, depuis la fin de Chimaira, il en est déjà à 4 albums solo.
Pour ce nouvel opus intitulé Menace, Arnold est allé cherché son pote Josh Necak pour le chant tandis qu’il était au four et au moulin pour la partie instrumentale. Il est intéressant de noter que la voix de Josh est dans un registre proche de celle de Mark de Chimaira. Coïncidence?
Si comme moi vous avez suivi les aventures de Chimaira puis de Rob en solo, il est fort probable que vous soyez familier avec son style de jeu aisément reconnaissable.
Ô surprise, Menace est en quelque sorte une compilation de son savoir faire guitaristique. On y retrouve tout ce qi fait qu’on aime ou qu’on déteste son jeu, le tout posé sur des compos très orientées Metal US des années 2000 avec tout ce que cela comporte de bonnes et moins choses choses. Ces breaks mélos en chant clair oskouuuuur!
La première moitié du disque – soit Menace, Disconnected et No Confession – est bien sans plus. La seconde en revanche propose beaucoup plus avec des compos plus intéressantes en termes de structures, riffs et arrangements. L’ambiance de Sins Of Sorrow est vraiment réussie, le morceau donne envie d’y revenir. Sur The Summit, Rob peut enfin dégainer le riff « mitraillette » qu’il affectionne tant tout en proposant un tire protéiforme des plus plaisants. Quant à The Fate, elle reprend des idées utilisées dans Bloodlust et quelques autres titres de Chimaira. Sans doute cette raison qu’elle ma plaît tant.
Comme souvent dans le cas d’un artiste que je maîtrise un peu, j’ai commencé la chro en écoutant l’album chroniqué et puis j’ai fini par ressortir un Chimaira parce qu’un riff m’a fait pensé à une chanson et de file en aiguille… Tout ça pour dire que bien qu’un peu inégal, Menace c’est du bon Rob Arnold et que ça mérite une écoute.
