Hop! Comme ça sans prévenir, Slipknot balance un EP en pleine tournée estivale.
Intitulé Adderall en réference au psychotrope utilisé massivement pour gérer l’hyperactivité des enfants US (alors qu’ils sont juste parfois mal éduqué), Adderall est aussi la chanson autour de laquelle va principalement tourner cet EP.
Slipknot va en effet nous la proposer sous 3 formes différentes. Une version sans intro, une démo et une instrumentale. Pour compléter et faire le nombre, on ajoute un intro à l’EP (Death March) et deux instrus très ambiantes (Red Or Redder et Hard To Be Here) qui sont dans la tonalité de la chanson titre.
Tout en chant clair, Adderall propose un trip lancinant un peu comme si on avait gobbé quelques cachetons du dit médicament. Sans être fou ça s’écoute. Au fur et à mesure on se dit que c’est typiquement le genre de titre qui aurait peut-être eu plus sa place sur l’album solo de Corey. Ca aurait peut-être un relevé la qualité du dit album. Mais ce n’est pas le sujet.
Tout ça pour dire que cet EP qui sort par surprise ressemble, de mon point de vue, à une opération de communication pour faire oublier la débâcle entourant le départ de Craig Jones.
Artistiquement c’est au mieux médiocre et dans le genre « chanson qui fait froid dans le dos », Slipknot a déjà fait bien mieux par le passé (au hasard Skin Ticket). Même les vampires pailletés de Twilight sont plus dérangeants que ça.