Un an tout juste après la sortie de The Ride Majestic, revoilà Soilwork avec un nouvel album intitulé Death Resonance. Comment? Déjà un nouveau disque? Oui moi aussi ça me paraît un peu rapide.
Et vous savez ce qui se passe en général quand un groupe fait 2 sorties aussi rapprochées dans les temps: ça ne sent pas bon (exception – parfois – faite des cas où les 2 sorties ont été composées simultanément). Dans le cas, la rapidité de cette sortie s’explique par le départ de Dirk Verbeuren qui s’est vu proposé la place de batteur chez Megadeth. Le genre de poste auquel il est très très compliqué de dire « non ». Bref, voulant sans doute insufflé un nouvel élan au groupe, Strid et sa clique ont donc remis leur ouvrage sur le métier afin de nous proposer un nouveau disque.
Bon soyons clair, si The Ride Majestic ne brillait déjà pas par son originalité, ce n’est pas Death Resonance qui changera la donne loin s’en faut. Comme son prédécesseur il n’est pas foncièrement mauvais mais il n’a rien de nouveau à proposer. Pire il souffre de passer derrière un disque déjà moyen ce qui laisse l’impression de voir un groupe en total roue libre voir pire: en totale perte d’inspiration.
Avec le recul, The Living Infinite (2013) faisait montre de belles qualités et d’une certaine fraîcheur même si il ne révolutionnait rien chez Soilwork. Surtout si on le compare aux 2 dernières offrandes du groupe qui paraissent d’un fade assez désolant. Encore que je pouvais comprendre un certain épuisement créatif de leur part sur le dernier opus, là ils auraient clairement se laisser plus de temps pour éviter de sortir un disque qui fait presque figure d’album de « trop » vu le rythme d’une sortie par an qu’ils tiennent depuis 2013.
Moins fou fou, voir même carrément plan plan tellement il est prévisible, Soilwork fait du Soilwork mais sans âme, sans envie, comme si il fallait absolument faire un album pour vite repartir sur les routes et tourner définitivement la page Verbeuren. M’est avis qu’ils auraient d’abord du se laisser le temps de digérer le départ du belge plutôt que de sortir ce Death Resonance qui, je pense hélas, comblera tout juste les fans.
Edit: un lecteur dissident m’a indiqué dans l’oreillette qu’il s’agissait d’un disque de B-sides. Ceci expliquant sous doute cela. Quoiqu’il en soit, ça ne change pas ce que j’en pense.
Céd
Salut Nicko, au contraire ça change pas mal de choses.
Ce sont des b sides de plusieurs périodes de leur discographie. Il faudrait limite faire une chronique pour chacune des périodes (elle sont bien distinguées sur le CD). Voire réécouter les albums correspondants avant d’écouter chacun des morceaux concernés. Je suppose que ça va être long voire chiant.
Je ne pense donc pas qu’il y ait de perte d’inspiration de leur part, vu que les morceaux ont été composés pour certains dans les années 2000. Les commentaires dans le livret du CD expliquent deux trois choses même si l’intérêt est limité. L’intérêt de sortir des B-sides aussi lointaines que the panic broadcast aussi est limité je l’avoue.
NicKo
Hello, je te remercie pour ces infos, j’avoue ne pas m’être assez documenté sur le sujet et ça se voit.
Je ferai plus attention à l’avenir 🙂