Ha tiens, un nouveau Soulfly! Le numéro 9 si je ne me trompe pas. Il s’intitule Savages et il s’accompagne des « soulflyeries » habituelles.
Rooh faites pas ceux qui ne comprennent pas! Vous savez très bien de quoi je parle.
Mais oui enfin! Nouvel album = nouveau line-up!
Le petit nouveau cette fois-ci se nomme Zyon Cavalera et il se trouve derrière la batterie. Ho wait! Un Cavalera à la batterie… ça me fait penser à au moins deux autres groupes – voir même trois si on compte ceux de la progéniture de Max *ahem*.
Bref, puisque nous parlons d’un autre groupe avec des Cavalera dedans, le premier morceau vous rappellera forcément le plus célèbre d’entre eux. Mais si voyons, celui dont Max ne veut plus entendre parler mais dont qui constitue toujours la moitié des sets de Soulfly.
Et à part ça? Ben c’est du Sep… Soulfly qui fera obligatoirement penser à la période 90’s de notre brésilien dreadlocké avec ce son gras typique et des compos qui n’auraient pas fait tâche à l’époque. Est-ce un gage de qualité? Oui et non. Oui parce que globalement c’est la meilleure période de Max, non parce que justement les classiques de sa disco c’est à cette période là qu’il les a pondu donc pour la créativité on repassera.
Je sais, ça fait des années que Max recycle à l’infini son fond de commerce mais je dois bien admettre que depuis 2/3 disques il commence à taper dans la meilleure partie de son catalogue, la seule différence entre les morceaux de l’époque et ceux de maintenant étant le soliste. Rizzo et Kisser ne jouant pas tout à fait dans la même cour, chacun choisira son camp. Perso j’aime bien les 2 mais au final, rien ne sort vraiment du lot sur cet album. Si tôt écouté, si tôt oublié.
Côté groupe, Max fait du Max pour ce qui est de la guitare en revanche côté chant cela faisait un petit moment que je ne l’avais pas trouvé aussi hargneux, Tony Campos est venu chercher son chèque, Rizzo continue de gâcher son talent tout en apportant le seul truc un peu frais du groupe. Quant à Zyon il se défend, il a un style de jeu qui colle parfaitement aux compos de papa, cependant son jeu manque un peu de personnalité.
Bon, ce Savages (ou Soulfly IX pour les intimes) est au mieux transparent, au pire dispensable. On ne s’y ennuie pas mais on ne s’y éclate pas non plus. Son seul petit plus est ce retour au son « cavalerien » des 90’s qui fait plaisir l’espace d’un titre voir deux.
Rendez-vous en mars 2015 pour Soulfly X.