Quasiment 20 ans après son premier disque, Terrorizer revient sur le devant de la scène avec un quatrième album. Oui 4 albums en 20 ans. Ca fait pas lourd.
Mais il faut dire que le groupe a connu pas mal de remous dont le décès d’un de ses emblématiques fondateurs Jesse Pintado. Bref Terrorizer vit sur la légende de World Downfall, son tout premier album, qui a d’ailleurs servi de prétexte l’an dernier a une tournée où l’album était joué dans son intégralité. Pour un résultat mitigé de ce que j’en ai vu au Netherlands Deathfest
Aujourd’hui, le trio sort Caustic Attack, un pur album de Death Grind qui, comme vous vous en doutez, est d’une finesse à tout épreuve. 42 minutes durant, le groupe ne relâche jamais la pression et balance des titres où les blasts de Pete « Commando » Sandoval (pire surnom EVER) montre que le « vieux monsieur » n’a rien perdu de sa superbe derrière une batterie. Les riffs de Lee Harrison font mouche sans pour autant être d’une originalité folle. Reste Sam Molina dont la basse parfois bien groovy vient compléter des lignes de chants Death plutôt basiques.
Sans rien inventer, Terrorizer fait dans l’ultra efficace et seule The Downtrodder fait légèrement baisser le tempo général de l’album. La variation est plutôt bienvenue car globalement Caustic Attack a assez vite fait le tour de ce qu’il avait à dire. Arrivé à la 7/8ème chanson des 14 que compte le disque, n’importe quel auditeur lambda a tout à fait compris le propos du groupe. Cependant nos 3 loulous parviennent à faire passer la pilule avec brio car la priorité faite au carnage global donne au tout un enrobage assez plaisant. Le comble étant que la seconde moitié est bien supérieur à la première.
Pas convaincu ni emballé plus que ça par le groupe et sa musique lors de notre première prise de contact, je dois bien admettre que Caustic Attack met les pieds dans le plat. Et il le fait bien. Sans forcément briller par une originalité folle, il propose un disque de Death Grind solide, bien exécuté avec une prod absolument démentielle.
Belle bête.