Vous vous souvenez de Tommy Vext ?
…
AH!
Donc y’a que moi… nous voila bien parti.
Tommy Vext est l’ex-chanteur de Divine Heresy, le clone raté de Fear Factory monté par Dino Cazares au milieu des années 2000, dont il a été viré en 2008. Il fera ensuite de l’intérim au chant chez Snot et 5FFP sans y laisser un souvenir impérissable avant de monter les Bad Wolves dont il se fera aussi viré avec pertes et fracas en 2021.
Dès 2022 il se lance en solo et sort Grand Threft Audio dans l’indifférence générale. Uncovered Vol.1 et Vol.2 subiront le même sort. Fin 2023, il sort Antarctica sur son application personnelle. Mais constatant que personne n’écoute sa musique sur son application puisque bien entendu personne (ou presque) ne l’a téléchargé, il sort « enfin » son album en streaming et ça n’intéresse toujours presque personne sauf un vague blogueur français qui cherche à remplir son planning de chroniques estival.
Musicalement Antarctica coche toutes les cases de l’album de Metal américain des années 2020. Le son est énorme, on y trouve des morceaux agressifs mais trop, quelques balades, les petits samples ici ou là et un peu de piano pour accompagner le chant mielleux / cliché. Idem pour le chant plus pêchu qui est bon mais sans personnalité. Bref l’ensemble est un album de Metalcore inspiré par Killswitch Engage et quelques autres.
Sans être insipide, c’est bon mais pas suffisant pour attirer l’attention de qui que ce soit. Pour faire une comparaison qui vaut ce qu’elle vaut, on se croirait revenu au milieu des années 1990 où chaque semaine apparaissait un nouveau groupe de Nu Metal qui était un parfait copier/coller de celui de la semaine précédente. Antarctica c’est ça, un album de Metalcore correct qui arrive trop tard et auquel il manque un peu de personnalité.
