A votre avis, si on prend Cephalic Carnage, Meshuggah, Infectious Groove, qu’on passe le tout à la moulinette et qu’on secoue très fort, on obtient quoi ? Alchemik Clockwork of Disorder des frenchies de Trepalium. Attention, OMNI (Objet Musical Non Indetifié) en vue !
Prenez le groove d’un Infectious Groove, ajoutez y des plans jazzy pour les rythmiques, des riffs qui labourent façon Meshuggah et saupoudrez stylistiquement le tout de Cephalic Carnage et de quelques autres bûcherons donnant dans le même style et vous obtiendrez une petite idée de ce que peut donner stylistiquement Trepalium.
Barré à souhait, le groupe atteint un niveau technique impressionnant sur ses compos et se renouvelle sans peine à chacun de ses titres. Lorgnant tour à tour du côté des mosh pits puis des atmosphères lourdes, le groupe est en constante mutation au fil des titres. Si en plus vous mettez par-dessus un gros son bien massif et ciselé bien comme il faut, vous pouvez commencer à envisager d’imaginer la chose.
Vous l’aurez sans doute constaté, il est assez difficile de parler du disque tant il est riche et rien ne vaut une écoute de la chose pour comprendre réellement de quoi il retourne.
Alchemik Clockwork of Disorder est un album qui visite plein de genres, atypique pour un album de death, il renouvelle le genre avec bonheur et talent. Pour le coup on ne pense pas une seule seconde qu’un groupe français puisse sortir un disque pareil… ET POURTANT !
Avec ce disque Trepalium a un argument de poids pour devenir le fer de lance du death hexagonal, voir européen car peu de groupes peuvent se vanter d’en avoir autant sous le pied.