C’est au bout de 8 albums que je m’intéresse enfin au cas de Vreid. Pourquoi? Parce qu’ils passent bientôt avec Kalmah dans notre belle contrée et que parfois, il est bon de savoir ce qu’on va voir.
Créé sur les cendres de Windir, groupe de Black norvégien Ô combien légendaire pour certains, Vreid fait évoluer son style au fur et à mesure des albums. Ce coup-ci ils sortent un album de Black mélodique. Et quel album…
Renseignements pris, tous les albums du groupe ne sont pas de cette facture mais des comme ça, qu’on m’en amène tous les jours. Comprenons nous bien, Vreid ne réinvente rien avec Lifehunger, c’est du Black mélo comme on a pu en entendre à l’infini il y a une vingtaine d’année. Juste là, c’est fait avec tellement de talent que voila! Rien à jeter! Cet album est une merveille.
Sachant être à la fois touchant et rentre dedans, on passe en revue aisément ce que le Black un tantinet dépressif peut faire ressentir comme émotions.
On peut toujours regretter quelques morceaux avec des passages un peu longuet et sans réel intérêt. De même on peut s’interroger sur un ou deux solo qui partent super bien et qui s’arrêtent en plein élan comme foudroyer par un bridage venu d’on ne sait où (The Dead White et Black Rites in the Black Nights). Le chant clair sur Hello Darkness, qui a une fâcheuse tendance à partir en quenouille, peut aussi être sujet à discussion mais c’est finalement peu de choses comparer à ce que procure Lifehunger. Parce que oui malgré ces petits défauts, on prend son pied comme jamais en écoutant ce disque.
Putain ce que c’est beau le Black quand c’est fait comme ça…