Suite logique de l’article Nineteen ninety two mothafucka’s! posté il y a un peu moins d’un an, Nineteen ninety three mothafucka’s! va se faire un plaisir de récapituler ce qui se passait il y a 20 dans le Metal.
Oui on se fait vieux.
En 1993, Bill Clinton était président des USA, Brandon Lee (fils de Bruce, le seul type à avoir latté Chuck Norris) disparaissait dans les circonstances que l’on sait, les Dallas Cowboys pilaient les Buffalo Bills au Superbowl, la Sega Megadrive était dotée du Mega-CD, Mosaic – premier navigateur web de l’Histoire – voyait le jour, Last Action Hero prenait un bide (injuste) au cinéma, Docteur Queen en était à sa première (!!!) diffusion et Mtv (quand elle diffusait encore de la musique) lançait un programme aujourd’hui culte: Beavis & Butt-head.
Côté musique, le Grunge est le style à la mode, les grandes manoeuvres commencent chez les cadors du Heavy Metal et quelques grosses sorties sont à prévoir.
Mais voyons ça dans le détail.
Formation / Reformation / Déformation
Chez les petits nouveaux, on peut retenir les formations de quelques futurs poids lourds: Children of Bodom, Dark Funeral, Dimmu Borgir, Nile et Korn entre autres. En seconde division il y a aussi quelques arrivées notables comme celles de Mushroomhead et Rhapsody of Fire.
1993 n’ira pas sans quelques psychodrames dont seule la scène Metal a le secret.
Le plus fameux de tous étant Bruce Dickinson et sa frange qui claquent la porte d’Iron Maiden. La place n’aura pas le temps de refroidir puisque Dickinson sera remplacé par Blaze Bayley. De même, Rob Halford et son perfecto se tirent de chez Judas Priest.
Accept se reforme avec le nain de l’enfer Udo Dirkshneider le temps d’un tour du monde. Atheist est de retour pour un album avant que chacun ne reparte de son côté.
Alex Skolnick et Louie Clemente quittent Testament pour être aussitôt remplacés par James Murphy et John Tempesta.
Moins fun – voir même carrément dramatique, ce grand malade de Varg Vikernes fait parler de lui pour la première fois en assassinant Euronymous, faisant par la même occasion entrer Mayhem dans « la légende du Back Metal ».
Enfin à l’autre bout du monde, un petit groupe nommé « X » change son patronyme en « X Japan ».
The big hits
1992 était bien remplie niveau sorties, 1993 l’est encore plus car il y a du lourd!
Commençons avec Aerosmith qui nous pond une usine à singles (Livin’ On The Edge, Crazy, Cryin’ et Amazing notamment) avec Get a Grip. Anthrax sort ce qui est un de mes albums favoris dans leur disco: Sound Of White Noise. Chris Barnes commet un de ses faits d’armes les plus notables avec Cannibal Corpse en sortant l’EP Hammer Smashed Face et Carcass déboule avec Heartwork.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AA6LqVfjMcg[/youtube]
Plus au Sud, Crowbar sort son second album (Crowbar) et les petits gars Cynic commence à faire parler d’eux avec le légendaire Focus. Darkthrone garde le rythme avec son troisième album en 3 ans (Under a Funeral Moon), quant à Death, le groupe s’installe un peu plus sur son trône de patron du Death *tadam* ave un album aussi mythique (Individual Thought Patterns) que son line-up (Schuldiner, LaRocque, DiGiorgio, Hoglan).
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Mythique également mais dans un autre registre, Immortal nous balance son Pure Holocaust tendit que Mike Muir nous fait groover avec le second opus d’Infectious Grooves intitulé Sarsippius’ Ark. Les dépressifs de Katatonia font leur début avec Dance of December Souls et Hollywood nous pond la B.O. de l’année avec Last Action Hero – c’est grâce à elle que j’ai découvert Anthrax, Megadeth et Alice In Chains (oui s’en cogne je sais). Metallica sort le coffret live ultime avec Live Shit: Binge & Purge.
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Morbid Angel atteint la lettre C avec Covenant et fait péter les scores de ventes avec plus 150.000 exemplaires écoulés rien sur l’année rien qu’aux USA. Motörhead avec un B comme Bastards sort son onzième album. In Utero sera l’ultime album studio de Nirvana et rencontrera le succès que l’on sait. Alors que Paradise Lost alignera son 4ème opus (Icon), les meumeux de Satyricon feront office de bizut avec Dark Medieval Times. Au Brésil, un petit groupe avec 2 frérots balance Chaos A.D.
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Toujours au rayon débutant, Tool se fait remarquer avec Undertow, les suédois d’Unleashed confirment avec Across the Open Sea enfin les canadiens de Voivod accouche de son septième album avec The Outer Limits.
Et pour finir, un petit détour par le Japon avec X Japan qui sort un pur morceau d’anthologie: Art Of Life. Une petite chanson de 29 minutes rien que ça. Et parce que je suis comme ça et que ça me fait plaisir, je vous la colle dans une de ses rares versions lives (elle n’a été jouée que 3 fois en intégralité) avec le look qui va bien – comprendre par là que Toshi ne ressemblait pas encore à Kim Jong-Il et qu’il chantait à peu près correctement.
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Rendez-vous l’année prochaine pour une année 1994 simplement HISTORIQUE.
