Comme je suis dans ma période « je vais voir des concerts de groupes dont je suis pas super fan mais qui m’intéresse quand même un minimum », je décide d’ajouter à mon tableau de chasse un groupe que je qualifierais d’ovni dans le paysage musical : A Perfect Circle. Le tout accompagné d’un première partie qui aurait pu être « de luxe » mais qui ne sera finalement que plaisante : Melissa Auf Der Maur et son groupe du même nom.
Pourquoi juste plaisante la première partie ? Parce que le son n’est pas terrible. On a bien compris que la nana qui chante est une ancienne bassiste de Hole et des Smashing Pumpkins mais ça n’est pas une raison pour mettre la dite basse aussi fort. Bref son groupe joue un rock pêchu et mélodique à la fois, alternance de chanson en anglais et… en français. Et la…. Oui c’est le drame. Non pas qu’elle ne parle pas bien français, au contraire, non en fait c’est juste les textes qui disons le franchement rase le bitume. Ajoutez à cela quelques petits bruitages « auf der maurien » plus ou moins proche de celui d’une jeune fille en émoi (pour ceux qui ne comprenne pas, mailez moi je vous ferais un dessin), et vous obtenez un concert assez un peu étrange, bon esprit, sympathique mais avec un petit je ne sais quoi de space.
Cependant ça passe relativement bien puisque quand Melissa nous dit au revoir on se surprend presque à dire « tiens déjà ».
Une ronde de vigile plus tard (pour extinction de cigarette et de portable – le sieur Keenan ayant une profonde aversion pour les photos et la fumée), les stars de la soirée entre en scène devant un salle qui a fini par se remplir – et dieu sait qu’au départ c’était pas gagné.
D’entrée, on est surpris par la configuration de la scène : Billy Howerdel et Jeordie « Twiggy Ramirez » White sont seuls devant, et derrière on retrouve Josh Freese et James Iha avec un milieu – sur un petit podium loin de toutes sources lumineuses – son altesse MJK qui fera l’autiste durant l’heure et demi de concert. Et quel concert !
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boudiou ben ça mon gars c’est un sacré taloche dans la tronche comme on dit chez nous
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13th Step y passera quasiment en intégralité et la substantifique mœlle du génial Mer de Noms sera interprétée (soit toutes mes favorites) !
Les jeux de lumières sont somptueux et adaptés à chaque titre – MJK apparaîtra en ombre chinoise derrière un voile durant la première chanson. La suite sera un ballet de lumière dans des tons relativement chauds afin de donner une ambiance plus ou moins intimiste en fonction des titres. RAAAAAAH quel pied !
Pour ce qui est du son, rien à redire, les seuls imperfections viendront de quelques impros et de l’état d’ébriété avancé de certains membres du groupe – James si tu nous regardes… non à la limite je préfère que tu continues à cuver. En dehors de ce léger désagrément, rien à redire, le chant de Maynard est tout simplement somptueux et le simple fait de le savoir au fond de la scène avait quelque chose d’envoûtant, pour ne pas dire fascinant tellement on est pris par sa voix.
Nous aurons cependant droit à quelques coups de gueules – notamment contre ceux qui prenaient des photos (avec des vigiles enragés comme jamais) et de l’humour acerbe. MJK se foutant ouvertement des petits frenchies qui viennent de découvrir les joies du Starbucks (ndr : n’y aller pas c’est cher). Il se débrouillera pour qu’en plus ce cher James pousse la chansonnette, ce qui confirmera l’état d’ébriété susmentionné. Son compère Twiggy… pardon Jeordie sera inviter à faire de même quelques titres plus tard. Les 2 mêmes zozios finiront le concert par un bœuf 100% improvisé avec Billy Howerdel aux futs, Jeordie à la guitare et James au micro qui braillait on ne sait trop quoi. Très drôle et bon esprit. Voila pour les anecdotes.
Sinon que vous dire de plus ? que si vous n’y étiez pas et ben TANT PIS POUR VOUS.
APC live, la claque.
