Ho la belle soirée qui s’annonce! Gold (non pas le groupe qui chantait Capitaine Abandonné), les légendaires Karma To Burn et les norvégiens survitaminés d’Audrey Horne, voila tout est réuni pour passer un bon moment. Et en plus c’est dans une petite salle alors que demande le peuple?
Hé ben le peuple il se serait bien épargner Gold.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayer de louper le groupe: faire la queue un temps infini à la FNAC, se tromper de ligne de métro… à croire qu’on l’a fait exprès mais non même pas.
Bref Gold, groupe ‘ricain qui fait du Rock somme toute banale si ce n’est la chanteuse dont la voix est à peu près aussi supportable que ses goûts vestimentaires. Jouant de surcroît devant une salle peu remplie et pas aider par un son d ans lequel étaient noyées les 2 guitares (surtout la lead en fait), le groupe a fait ce qu’il a pu.
On passe ensuite la surmultiplée avec Karma To Burn. La clairement, dès la première note on sait qu’on ne joue pas dans la même catégorie, les 3 lascars sont rodés à l’exercice scénique et leur son est d’une toute autre qualité.
La particularité de Karma To Burn est qu’il n’y a aucun chant (ou tellement peu) du coup on se retrouve avec un set de gros Stoner entièrement instrumental. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça envoie du petit bois! Les compos font le taff, on prend un plaisir sans limite à secouer la tête comme un furieux quand ça envoie et les tempos plus lent font taper du pied bien comme il faut. Y’a super bon.
On en vient enfin au plat de résistance: Audrey Horne!
Dès l’entrée en scène, faite sur fond de générique du Muppet Show, on sait d’avance que ça va roxer et… ce fut le cas! Bien au-delà de nos espérances même!
Débordant d’énergie, les norvégiens sont partout, sur scène… et même dans le public! Toshi sera le premier à prendre un bain de foule suivi quelques titres plus tard par tout le monde hormis ce bon Kjetil qui aurait eu du mal à les suivre avec sa batterie. Bref un joyeux merdier qui n’a en rien entaché la qualité de la prestation loin s’en faut. En quand il ne sont pas au milieu des fans, ils prennent la pause tout en enchaînant les titres avec une banane communicative et le public chaud bouillant le leur rend extrêmement bien.
Ajoutez à cela une setlist pourvue d’un grosse douzaine de titres faisant la part belle au dernier opus Youngblood et si vous y ajoutez la grosse patate du groupe je vous laisse imaginer le résultat.
Comme vous le constaterez sur la vidéo suivante: le son était mortel, c’était le foutoir, le groupe était littéralement en feu… Pour résumé, c’était mortel!
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