Il fait beau, il faut chaud donc direction les bords de Seine en santiags et veste léopard pour un peu de Glam.
Tout est vrai. Il y aurait des santiags et de la veste léopard mais sur scène.
Harsh
Le groupe régional de l’étape. Formé en 2018, le quatuor propose un Glam sans prétention mais efficace. C’est simple, ça ne se prend pas la tête et ça pose une ambiance festive dans un Petit Bain déjà bien chaud – dans tous les sens du terme puisque la clim’ a été coupée en début de concert.
Entre quelques vannes et une distribution de Jack Daniels, nous assisterons à un petit « battle » de solo entre les 2 guitaristes. Entre d’autres termes « dis moi que t’es un branleur de manche sans me dire que t’es un branleur de manche ». Ca joue, c’est marrant et ça dure pile poil ce qu’il faut. Très sympa.
Blackrain
Déjà croisé lors du Hellfest 2019 sous la pression de la mafia savoisienne, j’y retourne cette fois-ci de mon plein gré. Riche idée.
Parce franchement, des concertes comme ça vous m’en donnez TOUS LES JOURS. Pendant presque 1h30, Blackrain va dérouler son catalogue dans une ambiance quelques parts entre le jam entre potes et le truc sérieux. Ca balance des vannes dans tous les sens, ça sort des invités surprises inattendus et surtout ça joue très fort.
Ils feront la part belle au dernier album (Untamed), passerons vite fait en revu Licensed To Thrill et Dying Breed avant de placer le morceau Death Drive récemment composé avec leur nouveau batteur Franky Costanza (ex-Dagobah).
Mais le must du must restera Demon avec en invités Philippe Vasseur et Tom Schacht – respectivement José et Jimmy dans Hélène et les garçons et ses multiples suites. C’était n’importe quoi et c’était fabuleux. D’ailleurs si vous n’avez pas vu le clip, je vous le recommande.
Le concert se conclura sur une version avec cornemuse d‘It’s A Long Way To The Top de qui vous savez.
Un grand merci à Blackrain pour l’invitation.
