C’est avec une précision d’horloger que Zuul FX entame la soirée avec sa hargne habituelle et sa setlist… elle aussi habituelle.
Durant les 45 minutes de set, sont passés en revue ce qu’on l’on peut désormais appeler les classique du groupe tel que Kabal. La nouveauté ce soir consiste plus en la prestation du nouveau guitariste. Et cette dernière fut de haute volée, le garçon semblant avoir déjà trouver ses marques dans la bande et s’en donnant à cœur joie avec Steve.
Le résultat fut donc, habituel lui aussi avec un set clair, net et sans bavure si ce n’est un léger pain sur la nouvelle compo du groupe. En dehors de ça c’est du Zuul. C’est bien, c’est beau, c’est efficace bref ça le fait.

Vient ensuite Misery Index. Et là… on se prend dans les gencives une avalanche de décibels à tendance grindisante pendant 45 minutes.
Ne connaissant pas la disco du groupe, je serais incapable de vous dire ce qui a été joué. Tout ce que je sais c’est que ça enchaîne non stop, que c’est ultra technique et assez impressionnant à voir. Voir les 4 musiciens se déchaîner de la sorte en jouant ce qu’ils jouent, c’est assez bluffant. Mention spéciale au batteur qui envoie des parpaings avec une facilité déconcertante.
Définitivement pas ma came mais avoir absolument.

Nous en arrivons donc au plat de résistance : Fear Factory.
Mon fanatisme primaire pour le groupe a repris ce soir une dimension groupisante. Oui le grand FF est de retour. Après s’être quelque peu cherché sur scène ces 2 dernières années, le groupe redevient une méga machine de guerre sur scène. Burton retrouve une seconde jeunesse au chant et son coffre d’il y a 10 ans, Christian n’est plus le guitariste qui devient bassiste qui redevient guitariste, il est ZE guitariste, Raymond se remet à envoyer des bûchettes sans faire de pain et Byron pourtant fraîchement recruté ne fait plus pièce rapportée.
On en a pris plein les gencives pendant 90 minutes grâce à une setlist fort bien composée qui parcourt tous les albums, de Soul Of A New Machine à Transgression en faisant la part belle à l’inusable Demanufacture ainsi qu’à Obsolete. On passe donc en revue tous les grands classiques, Martyr, Demanufacture, Zero Signal, Archetype, Slave Labor, Descent, Shock, Edgecrusher, Cyberwaste, on se payera même un petit Linchpin histoire de dire qu’au moins chaque album a eu un titre joué ce soir. Vous ajoutez Replica en final avec une ch’tite reprise de Pantera et vous avez la cerise sur le gâteau. Le rappel sera bluffant avec un Burton a capella sur Timelessness. Belle performance vocale après 1h30 passées à brailler.

Pour conclure je vous la fais courte : Fear Factory est de retour. Allez-y !
8 fois que je les vois, rarement je me suis autant régalé.