J’avais pourtant dit qu’on ne me reprendrait pas à mettre les pieds au Hellfest sauf affiche vraiment exceptionnelle. J’aurais donc tenu 2 ans avant de céder quand cette nouvelle est tombée: Bloodbath sera au Hellfest en 2010, comme quoi la motivation tient à peu de choses…
Vendredi
Finntröll
Comme nous arriverons sur les coups de 14h sur place, nous prendrons les choses en cours de route. Première surprise, sur la Main2 au lieu de trouver Walls Of Jericho, on trouve Finntröll. Petite inversion dans le running order qui nous permet de nous mettre en jambe de manière agréable.
Finntröll a du gros son et déroule sans vraiment forcé son talent. Si sur album c’est très sympa, sur scène ça mériterait d’envoyer un peu plus car tout ça manque un peu de charisme. Nous partirons après Trollhamaren que visiblement tout le monde attendait car l’ambiance est bien tombée après la chanson.
Histoire de répérer les lieux nous passerons au market. Bien fichu quoiqu’un peu bruyant (juste en face de la RockHard Tent), il y avait du choix mais le prix des CDs étaient quand même franchement « enculatoire » (si je puis dire) chez certains – entre 11 et 25 euros le CD quand on peut trouver les mêmes pour 7 à 10 euros de moins sur les grosses enseignes parisiennes qui ne sont pourtant pas réputées pour leurs tarifs.
KMDFM
Nous passerons vite fait devant les allemands de KMFDM. Le mix métal/indus n’est pas trop trop ma came mais faut reconnaître qu’il y a du métier et que ça joue. Un petit quart d’heure devant et on enchaîne.
Ihsahn
Nous passerons voir vite fait Ihsahn sous la Rock Hard. Pas vraiment emballé par le style, on quitte les lieux vite fait.
Deftones
D’eux je n’attends plus rien depuis bien longtemps. Musicalement ce n’est plus mon truc et puis la dernière de leur sortie live à laquelle j’ai assisté m’a laissé un bien triste souvenir. Je ne vais pas dire que je suis réconcilié avec eux – parce que pour ce qui est de la musique c’est vraiment plus ça – par contre niveau prestation… chapeau monsieur casquette! Superbe concert, gros son, un Chino dans un très grande forme et plus bondissant que jamais. Belle surprise.
Hypocrisy
On les attendait, on n’a pas été déçu. Peter plus en forme que jamais a mené son set de main de maître. Jouant relativement peu de titres du dernier album, ils sont enchaîné les vieilleries pour le plus grand bonheur des nombreux fans présents. Seul bémol: le son. Vraiment trop de basse quelque soit l’endroit où l’on se trouvait.
Infectious Groove
Je les avais noté dans les trucs à voir de ce Hellfest, histoire de ne pas mourir idiot. Je pensais rester quelques morceaux et puis filer attendre la suite dans un coin calme mais la magie qui fait le charme des fests, se sont les petits imprévus comme celui-là. Une place à la barrière qui se libère et surtout: un sacré putain de groupe sur scène. Infectious Groove c’est tout simplement LE concert de ce premier jour. Un Mike Muir fidèle à sa légende et surtout un groupe de musiciens très très haut de gamme qui claquent leurs morceaux de funk metal comme jamais. Comme ils sont sympas, ils ont enquillés les titres de Groove Family Cyco dont la mythique Violent & Funky que tout le monde attendait. Trujillo est oublié pour le coup tant le bassiste gère le truc comme un boss. A noter en special guest Mike Clark de Suicidal Tendencies venu jouer un titre avec eux.
IG a mis tout le monde d’accord, la preuve on est resté jusqu’au bout.
Arch Enemy
Coup d’œil rapide aux suédois pour voir que plus les choses changent, moins elles restent les mêmes.
C’est toujours pareil, propre et efficace mais c’est d’un chiant…
Sepultura
L’inattendu du jour.
Je fais parti de ceux pour lesquels Sepultura est mort et enterré depuis très longtemps. J’avoue avoir eu un petit sourire narquois en entendant le début de leur set car le Sepultura de 2010 qui commence par Beneath The Remains et Refuse/Resist c’est cocasse d’un certain point de vue. Je me décide à aller voir et là ils sortent Attitude… et je me prends une espèce de baffe comme rarement j’en ai pris. Oui le batteur n’est pas carré mais purée qu’est-ce que ça envoie! Malgré le backdrop griffé au logo de leur dernier album, ce Sepultura là ne sortira quasiment que du vieux ou du très vieux avec un bon Troops Of Doom des familles, le tout servi par « un groupe ». Je veux dire par là des mecs qui se connaissent par cœur et qui se font plaisir. Il suffisait de voir la banane de Kisser entre chaque morceau, heureux d’être là et de voir que tout le monde s’éclate. Alors oui la setlist fut hyper consensuelle avec juste l’ovni Sepulnation calé entre Arise et Territory mais l’important n’était pas là. C’était simplement énorme.
Fear Factory
Eux je les attendais de pied ferme. D’une parce Fear Factory est de ces groupes que j’affectionne plus que tout et deux parce que Gene Hoglan à la batterie c’est enfin la quasi certitude d’entendre les hits du groupe joué correctement, ça plus le retour du gros Dino ça garantissait aussi de ne pas entendre de titres de la « mauvaise période » du groupe. Et là pour le coup nous avons été plus que servi. Pensez-donc, Fear Factory qui attaque sur Shock puis Edgecrusher, le truc pas vu depuis 1998 et la tournée Obsolete! S’en sont suivi tout un lot de titres mythiques dont au moins 2 que je n’avais vu qu’une fois en live (en 1998 donc) et que je pensais ne plus jamais entendre ailleurs que sur mon bootleg pourrave. Pensez donc, Zero Signal en vrai! Jouée par maître Hoglan HAAAAAAAAAAA 2/3 titres du nouveau puis un Linchpin venu de nulle part, après tout pourquoi pas, mais ce ne fut rien comparé au final grandiose: Self Bias Resistor, Hunter-Killer (HO MY GOD!!!!!!) et Replica. Burton chante faux? on s’en fout. Y’a des pains? on s’en fout. Autant vous dire qu’à Wacken je serais collé à la scène comme je l’ai été ce soir.
Biohazard
Pour terminer cette journée déjà riche en gros concerts, il y avait la petite cerise sur le cake: Biohazard qui venait conclure sa tournée de reformation par cet ultime concert européen au Hellfest.
Même si j’étais à fond car comme Fear Factory, Biohazard est un groupe spécial pour moi, j’avoue ne pas en avoir pleinement profiter. La faute a un son un peu brouillon et un groupe un peu bordellique aussi. J’ajouterais aussi la fatigue parce que mine de rien, nous en avons pris plein les dents lors de ce premier jour. Bref du bon Biohazard qui fait le boulot sans forcer.
Samedi
Tankard
On commence la journée gentiment avec les thrasheurs de Tankard. Outre la perte de poids ahurissante de l’ami Gerre, on retiendra surtout le côté festif et dynamique du set. N’étant pas fan plus que ça du groupe, je me laisse quand même prendre au jeu pendant un moment mais finalement on optera pour une trèèèèèèèèès longue pause déjeuner car le groupe suivant (du moins dans ceux qui nous intéressent) ne joue que bien plus tard dans la journée.
36Crazyfists
C’est donc après notre pause dèj’ prolongée que nous nous engouffrons dans la Terrorizer Tent, antre des coreux en tout genre durant le fest, pour y retrouver 36Crazyfists. Pas de grosse surprise ici, on sait que ça envoie, que tout le monde aime ce qu’il fait et que c’est communicatif. Seul bémol pour moi, le son de la tente qui crache des aigus et qui, en plus de faire mal aux oreilles, rend parfois les compos méconnaissables (ou alors je n’avais pas assez révisé mon 36C).
As I Lay Dying
Retour dans la Terrorizer pour As I Lay Dying. Là aussi on sait qu’on n’aura pas de surprises au niveau de la prestation sauf que ce jour là… et ben ce jour là AILD n’était pas carré, mais alors PAS DU TOUT. Premier (94hours excusez du peu) et premier retard à l’allumage de Jordan à la batterie. S’en suivrons ensuite une série de pains auxquels le groupe ne nous a pas habitué. Il suffisait de voir la mou de Tim pour se rendre compte qu’il n’était pas hyper satisfait de la prestation d’ensemble du groupe.
Quoiqu’il en soit AILD reste foutrement efficace mais je reste un peu circonspect quant au rendu live des nouveaux titres. La faute encore à ce son aigu de la Terrorizer. Bien mais sans plus pour le coup.
Nevermore
Nous nous sommes posés devant par curiosité et… ben plus jamais Nevermore!
Musicalement ce n’est pas ma tasse de thé et en plus le chanteur est antipathique au possible. Reste Jeff Loomis, guitariste de génie qui s’est occupée de son instrument comme il se doit pour au final un rendu médiocre, du moins de mon point de vue.
Slash
Ralalalah dire qu’on l’attendait est en dessous de la vérité! Pensez donc, LE Guns parmi les Guns! Légende parmi les légendes de ce Hellfest, Slash est venu nous sortir un petit set bien sympathique mixant titres de son album solo et 3 grands classiques des Guns N Roses.
Côté album, ça commence fort avec Ghost, pour le reste je serais un peu moins emballé mais dieu que ça joue! Entouré par des musiciens de qualité et surtout par un chanteur capable d’aller taquiner un Axl Rose sur son territoire sans pour autant le singer, ça envoyait du petit bois. Mais la chose que tout le monde attendait par dessus c’était bien entendu les reprises des Guns. Nous aurons donc droit a un petit coup de Civil War mais surtout à un final d’anthologie avec Sweet Child O Mine et surtout Paradise City reprise en choeur par quasiment toute l’assistance – c’est dans ce genre de moment que je sais pourquoi j’aime cette musique. Rien que d’en parler j’en ai encore des frissons.
Annihilator
Simple et effiace – le set d’Annihilator se résume à ça.
Enjoué, dynamique, propre le concert est déroulé tout seul sans vraiment qu’on s’en rende compte. Les classiques sont, sans surprise, passés en revue et… et au final on en oublierait presque qu’on les a vu car rien n’est vraiment sorti du lot durant cette heure de show. S’en est même dommage parce que c’était vraiment sympa.
Twisted Sister
D’un certain point de vue, Dee Snyder et sa bande aurait pu faire tâche dans cette affiche (niveau style) mais en fait pas du tout. Pour tout dire TS a certainement sorti un des meilleurs set du fest. Tous dans une forme prodigieuse ils ont enchaînés les hits devant un public conquis et en pleine communion avec eux. Je me suis fait la même réflexion que pendant le set de Slash, c’est dans ces moments là qu’on sait pourquoi on est là.
A noter que Twisted sister sera un des seuls groupes a se fendre d’un bel hommage à Ronnie James Dio.
Immortal
J’attendais Babath & co avec impatience, curieux que j’étais de voir le rendu live des nouveaux titres. Et je n’ai pas été déçu! Enfin si un peu quand même. Côté son et show rien à dire, c’est réglé comme du papier à musique et la puissance de feu du groupe (malgré son mur de faux Marshall) est incontestable. Cependant j’ai trouvé l’ensemble un peu brouillon par moment. Abbath coupant parfois les chansons pour des interventions incongrues et niveau jeu, aussi doué soit-il, ça bavait un peu. Il avait en plus l’air mal luné puisqu’il a sorti de scène la caméra-woman qui filmait le concert pour le fest, lui adressant même un joli doigt alors que celle-ci le filmait du fon de la scène pour bien lui faire comprendre qu’elle le gênait.
Bref… c’est toujours le cirque, c’est fun, ça envoie, c’est l’anti-thèse presque parfaite du black et pourtant c’est du black, c’est totalement rock n’ roll avec un petit côté scoubidou 100% assumé et c’est pour ça qu’on les aime.
Alice Cooper
Dernière légende du rock à fouler la scène aujourd’hui: Alice Cooper. Grand moment de rock n roll qui commence sur les chapeaux de roues avec School Out et No More Mister Nice Guy. La suite… ben la suite je la verrais à Wacken car là nous avons baisser pavillon en raison d’un gros coup de pompe. Ce qui entraînera (sans regrets d’ailleurs) le boycott de Carcass.
Dimanche
Eluveitie
Départ en douceur aujourd’hui avec le gang de flutistes suisses.
Le look ne colle pas trop à la musique (oui parce que bon les locks avec de la flûte et de la cornemuse y’a comme un bug) mais à la rigueur c’est plus l’ambiance qui comptait. Et l’ambiance elle était là, festive et sympathique. Musicalement il n’y a pas de quoi se taper le cul par terre mais c’est entraînant et on se laisse prendre au jeu.
Behemoth
Eux étaient attendus et se savaient attendus. Et ils ont plus que tenu leur rang! Behemoth sur scène c’est l’incarnation de l’expression « rouleau compresseur scénique ».
Affublés de leurs traditionnels costumes de scène, Nergal & co n’ont pas amusé la galerie et ont sorti un set aussi dantesque que varié passant en revue tout le catalogue. Il y en a donc eu pour tous les goûts mais surtout pour les fans! Quel pied! Et même en plein jour, Behemoth avec tout l’attirail et le corpse paint ça le fait foutrement. Behemoth fait d’ailleurs parti de ces rares groupes sur lesquels le corpse paint n’est pas ridicule tellement ça colle à l’ensemble.
Quelle claque! Ca n’a duré qu’une petite heure mais elle est passée à vitesse grand V, à tel point que quand ils sont partis on s’est tous regardé en se disant « tiens c’est déjà fini? ».
Quel bonheur ce groupe en live.
Devin Townsend Project
Et dieu nous apparu.
Set fabuleux mélangeant presque toutes les époques de la carrière solo du génial Devin. Le bonhomme assure le show avec ses grimaces et ses blagues douteuses à faire pleurer de rire mais en plus ça joue! Et foutrement bien en plus!
Du génie à l’état pur.
Stone Sour & Motörhead
Pour ces 2 là je la fais grouper.
Le premier a fait le boulot. Set carré, très pro mais sans vraiment d’âme. Connaissant les oiseaux, c’est un copier/coller du précédent concert et certainement aussi du suivant.
Avec le second il n’y a jamais de surprise et on n’est jamais déçu.
Exodus
Vu de loin pendant le repas… Et ben ça envoie du lourd. Son super violent, interprétation hyper violente WHOW!
Très très gorsse machine à claque sur scène. Je ne passerais pas des heures là-devant mais nom de zeus quel set!
Slayer
De Slayer, il n’y a plus grand chose à attendre en live. Le groupe déroule ses classiques sans forcer, d’ailleurs le peut-il encore? Les tempos sont ralentis, c’est loin d’être carré et pire que tout Tom n’a plus de voix! A tel point que certains couplets passent carrément à la trappe. Néanmoins il est toujours plaisant de les voir et d’entendre les fameux classiques dont je parlais plus tôt. Set list sans surprise donc ce qui ne me fera pas regretter d’être aller me positionner dans la Rock Hard afin d’avoir une bonne place pour Bloodbath.
Bloodbath
La seule et unique raison de ma présence à ce Hellfest 2010: BLOODBATH. Sans forcément vouloir faire concurrence au groupe d’espagnols qui a squatté à la barrière depuis 17h (Bloodbath jouant à 23h30) juste pour être devant, je me suis quand même pointé à 22h45 pour assurer ma place au premier rang.
Passons.
Soyons honnête, Bloodbah n’a pas sorti la meilleure prestation du fest, le son n’était pas à la hauteur, Mike lisait ses paroles, la setlist aurait pu être meilleure… MAIS ON S’EN COGNE! C’est Bloodbath b****l!
Bien conscient du caractère exceptionnel de la présence du groupe Ackerfleft en a joué par moment et a déversé son lot habituel d’âneries avec son flegme légendaire – en nous demandant par exemple pourquoi nous n’étions pas devant Kiss avant d’enchaîner sur le fait que nous devions préférer le disco joué par Bloodbath. Bref… ce que je retiens c’est que j’y étais, que je les ai vu pour de vrai et que je pourrais dire à mes petits enfants (si j’en ai un jour) que je me suis époumoné sur Ways to the Grave, Soul Evisceration, Process of Disillumination, Iesous, Breeding Death, Mouth Of Empty Praise, Mass Strangulation, Cancer of the Soul, Mock the Cross, Like Fire, Blood Vortex, Outnumbering the Day, Hades Rising et Eaten.
Et je resigne quand vous voulez!
Kiss
Nous passerons rapidement voir la fin du set de Kiss histoire de… voir.
Quel show! Difficile de parler de concert quand on voit la débauche de matériels utilisés. Ecran gigantesque en fond de scène, batterie sur-élevée posée sur un logo Kiss illuminé, mur d’écrans, mur de flammes aussi et Paul Stanley qui passe au-dessus de la foule avec une tyrollienne pour aller chanter I Was Made For Lovin’ You sur une estrade à 30 bon mètres de la scène… carrément. S’en suivra ensuite Shout I Loud, God Gave Rock N Roll To You et Rock And Roll All Nite en final avec un feu d’artifice digne du 14 juillet. Il fallait bien justifier les 11 camions de matos.
Superbe façon de conclure ce Hellfest quoiqu’il en soit.
Finallement…
C’est avec méfiance que je me suis décidé à faire les démarches pour aller à Clisson il y a quelques mois, gardant en mémoire le funeste Hellfest 2007, sa météo pourrave et son organisation pire que tout. Les bons échos des participants aux 2 éditions que j’ai manqué m’incitant à laisser sa chance au produit. Une fois le formulaire d’accréditation rempli en bonne et due forme, je reçois un mail qui commence par « bonjour c’est 123 euros pas de pass photo pour les webzines merci au revoir ». Le fait de payer pour une accrèd’ me fait toujours bondir, surtout eu égard aux peu d’avantages qu’elle procure. Mais d’un autre côté je me dis que ça permet aussi d’écrémer pas mal les éventuels profiteurs du système et tant pis pour ceux qui sont réglos. Mais je me suis fait violence et j’ai sorti le chéquier.
En réalité, ce qui m’a surtout fait tiquer c’est le phrase « pas de photo pit pour les webzines ». J’ai eu envie de répondre au type gérant les accrèd’ (charmant au demeurant) de ne pas me prendre une buse parce que les webzines j’étais quasi certains d’en voir une tripotée dans le photo pit. Chose qui s’est confirmée une fois sur place, le photo pit dégueulant littéralement de photographes dont une très large majorité de webzines, mais à la rigueur peu importe. Il s’est avéré qu’au final, on était mieux dans le public pour faire les photos. Exit la restriction des 3 premières chansons (quand tout va bien) et exit aussi les attentes sans fin au pied de la scène pour au final ne pas voir grand chose.
Ceci étant dit, les progrès dont tout le monde m’avait parlé étaient bien au rendez-vous. Site bien mieux agencé, toujours un peu sale mais là on ne peut blamer que les festivaliers car il y avait des poubelles, des toilettes partout, de bien belles scènes avec un son incroyable, un enchaînement quasi ininterrompu de concerts sur les 2 mains stage et une orga qui semble enfin tenir la route. WHOW quel changement! Quelques annulations mais rien de bien méchant, un personnel sympa et efficace (car bien briefé et ça ça manquait cruellement les autres fois). D’un autre côté, quand on voit ce que la sécu laissait parfois passer, on se demande à quoi pouvait bien servir la fouille parce que les mecs avec les camescopes FullHd, les appareils ultra pros sans accrèd’ (pourquoi je paie mon accred’ au final?) et les glacières avec chaises de camping, ça fait bizarre surtout pour ce qui est de la sécurité mais bon… il n’y pas eu de soucis c’est ça qu’il faut retenir.
De toute façon il y aura toujours à redire mais ça fait tout de même plaisir de constater que tout ça c’est structuré, professionnalisé et je dis chapeau pour le travail accompli: le Hellfest a enfin de la gueule ailleurs que sur l’affiche et peut désormais tenir la dragée haute à tous les gros fest européens.
Serons-nous au Hellfest en 2011? Ca dépendra surtout de l’affiche car pour l’orga, j’ai presque confiance maintenant.