Me voila reparti pour un tour, septième Hellfest au compteur, avec cette année une affiche qui aurait fait fureur il y a 15 ans et quelques petites nouveautés sympathique.
Souvenez-vous, l’an dernier je brûlais un cierge en espérant la venue de Body Count et le Hellfest m’annonce pour 2015 Body Count ET Bloodbath, soit 2 des 3 des groupes pour lesquels je vendrais ma mère. Tout ça pour dire que cette dixième édition était pour moi immanquable!
Et le moins que l’on puisse dire c’est que pour ses 10 ans, le Hellfest a vu les choses en grand.
En plus d’une affiche délirante, les orgas ont mis le paquet sur la scénographie du site – décor en 3D sur les Main Stage, bancs en forme d’os, nouveaux bars etc. Ils ont également mis le paquet sur le confort des festivaliers avec du gazon en lieu et place de la caillasse, des poubelles et des toilettes partout avec pour résultat un site franchement propre vu le monde! Idem dans le camping où il y a eu de nets progrès sur ce point.
Et la passerelle d’accès au camping a disparu *\o/*
A noter également que l’Altar, la Temple et la Valley ont fait peau neuve pour le meilleur et uniquement pour le meilleur. Plus grandes, plus aérées , plus faciles d’accès: mieux quoi! La Warzone quant à elle n’a pas changé d’un iota et se sera sans doute un point à revoir dans le futur.
Et surtout en bonus un méga feu d’artifice d’anniversaire à rendre jaloux toutes les municipalités de France à l’approche du 14 juillet. D’autant qu’il était accompagné d’une bande son de qualité ce qui ne gâche rien.
Cette année, grâce à un running order extrêmement avantageux pour moi, j’ai pris le parti de moins courir partout, de me cantonner à une scène par jour, de voir moins de groupes mais plus de concerts entiers. Et surtout, j’ai également décidé de rester loin des Main Stages, de leur foule et de leur casting pourtant plus qu’alléchant. Ceci étant, et sans vouloir faire le mec blasé, j’ai déjà 80% de ceux qui y jouent et les 20% restant ne m’intéressent pas plus que ça.
Résultat des courses, je ne suis pas moins cuit mais j’ai plus profité du festival et j’ai pris un pied d’anthologie. Pied que je vais partager avec vous juste après.
Je vous ai aussi mis en lien le planning que j’avais initialement prévu pour chaque journée, histoire de comparer avec la réalité du terrain.
Vendredi – planning
Shape Of Despair
« Va voir Shape Of Despair je te promets que c’est mortel ». C’est comme ça qu’un pote et mon compère pour ce fest m’ont vendu le groupe. Ils ont juste oublié de me préciser que c’était du Doom et que pour être mortel d’ennui, ça l’est. Une note toutes les 4 heures et autant de mouvement sur scène que dans une maison de retraite à l’heure de la piqûre. Je conçois qu’il puisse y avoir des amateurs mais je n’en suis pas.
Vallenfyre
Leur dernière offrande étant plutôt pas mal, il eut été sot de ne pas aller les voir. C’était sans compter sur les déboires de Gregor et du livret contenant ses paroles. Ca plus la sensation que ces messieurs ne sont pas encore tous habitués à jouer ensemble donne un résultat pour le moins mitigé.
Dying Fetus
La vraie première grosse mandale de ce HF. Ha ça ma bonne dame ce n’est pas fin, ce n’est d’ailleurs pas la finalité de la chose. Par contre ça envoie des rondins non stop avec une régularité et une précision diabolique. Et puis ce petit Kill Your Mother Rape Your Dog des familles est toujours un régal.
Bloodbath
Si vous traînez ici régulièrement, vous n’êtes pas sans savoir l’amour inconditionnel que je porte à Bloodbath. Et bien mes petits chéris ne m’ont pas déçu. Déjà, ils ont eu le bon goût de se looker un peu pour le set (ça change de 2010). La suite sera un mélange de pure jouissance et de petites contrariétés. Commençons parce qui fâche: Old Nick a beau avoir les paroles sous le nez, il mélange les couplets. Si vous êtes venus en touriste, rien de choquant, si comme moi vous êtes en mode groupie et que vous hurlez les paroles de votre voix la plus virile… L’autre point qui fâche est le tempo. Bloodbath sur album est dans un mid-tempo linéaire certes mais tenu. Là c’était juste LENT, genre très lent, trop lent même (Mock The Cross fut un vrai carnage). A part ça, la setlist fut simplement merveilleuse. Chaque disque a eut droit à son petit extrait et pour Unblessing The Purity ils ont eu le bon goût de jouer Weak Aside – le morceau, MON morceau. Le reste n’est qu’amour et bonheur pour le fan transit que je suis.
Children Of Bodom
Récemment converti à Bodom, j’apprécie de plus en plus de les voir. Expédié dans le photo pit sur mon morceau favori (Sixpounder), il m’a tout de même fallu 2 titres supplémentaires vraiment entrer dans le set et ce ne fut que du bonheur.
Basé sur le concept « le premier arrivé attend les autres », ça a joué (très) vite, parfois un peu à l’arrache mais ça a globalement fonctionné. Pas leur meilleur concert mais une bonne prestation fun, entraînante et sans aucune prise de tronche.
Meshuggah
L’autre grosse tartine du jour. Histoire de mettre tout le monde d’accord, c’est Rational Gaze qui ouvre les hostilités. Dès lors, tout le monde a compris que nous allions déguster. Ce fut le cas. Obzen, Demiurge, Futur Breed Machine et Bleed (notamment) ont achevé de clouer nos cercueils.
Sans souci sur le podium de la journée avec Bloodbath et Dying Fetus.
Slipknot
Enfin pour finir ce premier jour, petit détour par la Main Stage 2 pour mon quinzième concert de Slipknot. Le groupe est toujours aussi populaire vu le monde fou massé devant la scène. Que dire? Que le show est archi rôdé? Que ça joue bien mieux qu’avant? Que le nouveau batteur me fait une impression très largement supérieure à Jordison? Que j’ai retrouvé le grand Slipknot le temps d’Heretic Anthem? Que la setlist contenait trop de nouveaux morceaux? Que je me suis barré sur AOV parce que vraiment, VRAIMENT ce Grey Chapter ne passe décidément pas?
Vu vite fait:
– Arkona: c’était bien jusqu’à ce que la nana chante.
– Skyforger: l’agréable surprise venue des pays baltes. Ca va probablement mériter qu’on se penche sur le sujet.
– Melechesh: je garde le vague souvenir d’un mur de blasts de 50 minutes.
– We Are Harlot: du Hard Rock US bien fait mais somme toute générique.
– Godsmack: histoire de voir Shanon Larkin (batteur d’Ugly Kid Joe) en vrai parce que musicalement bof.
– Billy Idol: le moment embarrassant du fest.
– Cradle Of Filth: en fait je suis arrivé en avance pour CoB et… hum bref.
– Satyricon: c’était bien du Black à une époque, non?
Première journée globalement réussie. Bloodbath a été à la hauteur des attentes malgré quelques bémols. Je retiendrais surtout les grosses perfs de Dying Fetus et Meshuggah.
Samedi – planning
Merauder
Je commence ma journée avec les new-yorkais de Merauder. J’étais très curieux de voir ce que ça donnait et je n’ai pas été déçu. Ca envoie des patates non stop dans une ambiance bon enfant des plus agréables. Le groupe invitant même sur scène un gosse du public qui n’a pas eu l’air de trop comprendre ce qui lui arrivait mais c’était vraiment cool. Sans être le concert du siècle, il se dégageait un petit je ne sais quoi d’unique de ce set de Merauder, le petit truc qui met la banane et donne envie d’y revenir.
Rise Of The North Star
Eux je les attendais au tournant, fort d’un album plutôt réussi et d’une réputation scénique autrement plus flatteuse que celle de leur attitude hors de scène.
Très vite j’aurais confirmation de l’une et de l’autre. En effet nos parisiens ont visiblement une très haute opinion d’eux même, le discours « on s’est fait tout seul » et « ça fait plaisir de parler français » – genre on revient de notre 37ème tournée mondiale dégueule de prétention MAIS à côté de ça, la prestation live est on ne peut plus solide. Et le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé car ils draineront quasiment autant de monde que Body Count. Heureusement leur attitude racaillo-coreuse assez détestable ne parviendra pas à faire passer au second plan une setlist hyper chiadé, un accent anglais abominable (trololol) et une prestation de haute de volée. Bref si on oublie l’humain et qu’on s’en tient strictement à la musique, Rise Of The North Star est à ne manquer sous aucun prétexte. Et puis Demonstratin’ My Saya Style en live quel panard putain!
Terror
Honnêtement, je ne suis resté voir Terror que pour être bien placé pour Body Count. Certes efficace, le set du groupe a été écourté de 20 bonnes minutes parce que… parce que. D’autant que Scott Vogel était suppléé par Dave Wood au chant en raison d’une blessure au dos. Ca a fait le taff mais ans plus.
Body Count
Il fallait arriver tôt pour être sûr de voir Body Count, très tôt. Voir même ne pas quitter la Warzone pour assurer sa place dans la minuscule enceinte et nombreux sont ceux qui n’ont pas pu accéder à la scène pour voir rien de moins que LE concert de ce Hellfest 2015.
J’ai attendu ça 20 ans, 20 putain d’années. Et ça y est, j’ai vu Body Count en live et… cette claque!
Setlist résolument old school (2 extraits de Manslaughter, rien de Murder 4 Hire ou Violent Demise, le reste étant constitué uniquement des 2 premiers albums), mosh pit en feu et groupe en transe. Voila la recette de ce concert d’anthologie. Il fallait entendre le public en fusion hurler en choeur les paroles de Body Count’s in The House dès l’entrée en scène du groupe. Et ce petit Necessary Evil des familles… Pour être honnête c’était presque trop de vieilleries (KKK Bitch, Bowels Of The Devil ou Voodoo auraient pu être zappées), j’aurais vraiment aimé entendre plus de titres du petit dernier mais je pinaille.
Quant au groupe, on sent qu’il y a du métier tant Ice-T sait jouer avec un public tout acquis à sa cause, il a toujours la petite vanne juste tout en gardant son set sur les rails. Il est en outre superbement secondé par Ernie C, fidèle parmi les fidèles, démontre en live la bête de guitariste qu’il est, Vince Price à la basse est un showman hors pair en plus de tenir la maison avec Ill Will, quant à Bendrix, sans être le plus actif sur scène, sa rythmique est solide. L’autre rescapé des débuts est Sean E Sean qui à part faire le gros bras sur scène, ne sert qu’à faire les choeurs, il est secondé dans cette tâche par Lil’ Ice qui, comme son nom l’indique, est le fils du patron. Bref tout ce beau monde sur scène a démontré à quel point la Warzone porte bien son nom. Surtout lorsque le groupe a sorti de nulle part la reprise d’Exploited Disorder (qu’Ice-T reprend avec Slayer sur la cultissime B.O. du film Judgement Night). Pas de Born Dead au programme mais nous a-t-elle vraiment manqué? Hein? Ben non parce que ce final sur Cop Killer était juste parfait.
Oui je suis une putain de groupie… mais BODY COUNT BORDEL DE MERDE!!!
J’en profite pour saluer toutes les personnes adorables croisées ce jour-là sur la Warzone qui, soyons clair, est la scène où l’ambiance était le plus cool que se soit dans la fausse ou bien à la sécu.
Faith No More
Après une longue pause, retour sur le site pour voir la fin de Faith Nore More (les 4 derniers titres pour être précis). Pour le coup j’ai regretté de ne pas m’être bougé plus tôt tellement le peu que j’ai vu était mortel! Patton a fait montre de son talent habituel à être à la fois une bête de scène et un type capable de débiter de la merde en permanence. Affublé d’un tshirt jaune piqué à un gars de la sécu, il ponctuait les chansons de « bisous bisous bisous » en français dans le texte. Du grand nawak pattonien qui m’a vraiment donné envie d’en voir plus la prochaine fois.
Après FNM il y avait le feu d’artifice tiré pour fêter les 10 ans du festival. On peut dire que l’orga a mis les petits plats dans les grands parce que ça avait franchement de la gueule. Je vous propose donc de le visionner en quasi intégralité, c’est du fait maison, ça parle pendant la vidéo mais vous l’avez en HD, foutez-moi la paix.
Vu vite fait:
– Ace Frehley: vieux beau sur le retour qui ne doit sa présence à cette hauteur sur l’affiche qu’à son passage dans Ki$$ il y a 2 siècles.
– Airbourne: du Rock binaire qui avoine! C’est ça que c’est bon!
– L7: j’y suis allé pour ne pas mourir idiot. Ca manquait quand même un peu de peps tout ça.
– Slash: une fois passé le « whaou effect » des premières fois c’est toujours pareil. Irréprochable mais sans surprise.
Samedi à la hauteur du vendredi. Plein de bonnes choses vues et appréciées. En ce qui me concerne, le fest était déjà plié donc la journée du dimanche fut juste le petit bonus qui fait plaisir.
Dimanche – planning
Iron Reagan
Du bon Thrash crossover pour commencer ce dernier jour. Ca va vite, ça envoie, c’est fait dans une bonne humeur communicative et les mecs sont mêmes surpris d’avoir autant de monde si tôt le matin pour leur set. Franchement ça valait le coup de se lever!
Lost Society
Remplaçant au pied levé je ne sais plus quel groupe, les 4 finlandais à peine sortis du berceau sont venus nous proposés une seconde couche de Thrash en cette chaude matinée. Là aussi ça joue, les mecs ont la banane et ça met dans de bonnes dispositions pour la suite.
The Haunted
Set immanquable pour cause de retour de Marco Aro au chant. Et là du coup, ce n’est plus le même groupe qu’avec Dolving et à choisir, je préfère largement cette version basse de plafond qui ne fait qu’envoyer des parpaings! Certes Aro n’est pas le type le plus charismatique de l’univers mais il sait tenir son public et ce dernier le lui a plus que bien rendu à son grand étonnement. Public d’ailleurs en furie avec un circle pit assez maousse costaud pour un début d’après midi. Bref c’était très bien!
Snot
Pas fan plus que ça à l’origine, je me suis laissé tenter suite aux divers échos positifs sur les prestations live du groupe. Et bien ces échos positifs sont en deçà de la vérité tellement Snot poutre sévère sur scène. Voir un groupe au parcours aussi chaotique avoir une gouache pareille sur scène fait extrêmement plaisir. Quel plaisir aussi revoir la bouille d’un Mikey Dowling prenant visiblement son pied. A ce stade la journée, je me suis dit que Snot serait probablement LA grosse baffe du jour, ce fut le cas.
The Crown
La seule et unique fois où j’ai vu The Crown, c’était en 2003 à Wacken et j’en gardais un plutôt bon souvenir mais l’effet madeleine de Proust s’est vite estompé. Certes ça joue mais Lindstrand a un charisme limité et a eu toutes les peines du monde a motivé un public pourtant demandeur. Ca plus un choix de setlist pas trop à mon goût. Bien sans plus.
Morgoth
Prenez un dictionnaire, cherchez le mot « ennui », normalement comme synonyme le nom de Morgoth devrait figurer en bonne place. Soit disant mortel sur scène, le groupe nous a offert un set linéaire à souhait chiant comme un mauvais plan cul qui n’en finit pas.
Cannibal Corpse
Je restais sur mon excellente impression nord américaine du mois de mars dernier, j’attendais donc beaucoup de Canniboul. L’entrée en matière m’a bien calmé. En effet, George & co ont décidé d’attaquer par des titres lents… genre lents quoi. Il a fallu attendre une bonne moitié de set avant que ça ne décolle vraiment, et que le public (moi y compris) ne rentre vraiment dans le concert avant l’orgie finale MakeThem Suffer/Hammer Smashed Face/Devoured By The Vermin. Canniboul petit bras à l’heure de l’apéro.
KoRn
Tout le monde restait sur la fantastique impression laissée par le groupe il y a 2 ans. Tout le monde est bien vite redescendu en ce frisquet dimanche soir.
Pas que ça ait été mauvais, ça non, c’était juste sans âme malgré une setlist célébrant le 20ème anniversaire du premier album. Ca plus la façade qui a une nouvelle fois claqué au bout de 3 morceaux – ce qui fut à priori un des runnings gags du week-end, les façades Main Stages ayant sauté à plusieurs reprises. Davis & co n’ont pas eu l’air plus concerné que ça pendant les 2/3 du concert et puis soudain, après Lies, il y a eu comme un second souffle ou bien la prise de conscience que c’était bientôt terminé et là c’est subitement devenu mieux. Après Daddy, Falling Away From Me et un Freak On A Leash expédié, salut bonne nuit. Bon ok… Ceci étant dit, quel plaisir d’enfin entendre Lies ou Daddy sur scène.
Vu vite fait:
– Eths: chiant à mourir, la puce qui sert de chanteuse a certes du coffre mais le charisme de son gabarit.
– Soultura Conspiracy: passe son temps à jouer les chansons d’un autre groupe.
– Alestorm: la B.O. de Pirates de Caraïbes version Metal. Marrant 2 morceaux pas plus. Mais ça doit venir de moi vu le monde ahurissant devant la Temple pour les voir.
– Life Of Agony: je suis allé jeter un oeil pour ma culture.
– In Flames: gros show, gros son mais j’ai mal à mon moi quand je me dis que c’est le même groupe qui a composé Colony.
– Arch Enemy: voir report du Wacken 2014 + Jeff Loomis.
– SuperJoint: un Hellfest sans voir Philou ce n’est pas un Hellfest! Je n’aimais pas SuperJoint avant, guess what? Je n’aime toujours pas.
Cela fait quelques années maintenant que je dis que je vais changer de crèmerie et aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Avec ce que j’ai vu cette année, je ne suis plus si sûr d’avoir envie. L’orga a fait d’énorme progrès à tous les points des vues, les horaires sont globalement respectés, l’affiche est extra bref tout va presque pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme je l’évoquais plus tôt, on pourra toujours râler sur l’accessibilité de la Warzone, l’utilité (ou pas) du skatepark mais le Hellfest se maintient à ce niveau l’année prochaine, je ne vois pas pourquoi je n’y retournerai pas – sauf affiche pas du tout à mon goût.
Quoiqu’il en soit, cette cuvée anniversaire a tenu toutes ses promesses, cette édition 2015 est probablement le meilleur Hellfest auquel j’ai assisté voir même le meilleur festival auquel je suis allé (oui carrément).
Eva
Comment ça, L7 manquait de peps? 😉 contente que tu y sois allé, quand même ^^
j’ai vu la vidéo d’Arte, franchement, le concert au Bataclan était beaucoup mieux, ça pogotait dans tous les sens c’était chaud bouillant ..
au Hellfest c’était de la redite : même setlit, mais raccourcie de 5-6 titres, mêmes tenues (?), même « choré » au même moment… bof.
Par contre, je découvre que Snot s’est reformé?! j’écoutais ça dans les années 90 mais je ne pensais pas que ça continuerait après la mort de Lynn Strait… hyper bizarre ce concept de refaire des concerts 16 ans après avec un nouveau chanteur, surtout quand le groupe originel n’avait sorti qu’un CD, mais bon, apparemment ça a l’air de fonctionner…
raphnqnt
Merci pour la chronique 😉