Comment? Kalmah sort de Finlande? Et ils viennent avec Vreid dans leurs valises? Sérieux? Zbouiiiiiiiiiiiiii \o/
C’est dans les bas fonds de Pigalle qu’il a fallu aller chercher les groupes. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Backstage c’est l’arrière salle d’un bar situé place Pigalle. Donc oui bas fond c’est un peu exagéré mais pas tant que ça. Ceci dit, l’endroit est sympa et dimensionné juste comme il faut pour cette affiche.
On commence avec les norvégiens de Slegest emmené par un ancien de Vreid – le monde est petit. Sur Metal Archives c’est vendu pour du « Blackened Doom Metal ». Dans les faits ça fait très Hard Rock punkisant. Le son n’est pas (trop de basse), sur ça se démène pour faire monter la sauce, le public répond de façon polie mais sans plus d’enthousiasme que nécessaire. La demi heure de set se termine comme elle avait commencé, dans une gentille indifférence. Il est en effet plus important d’aller claquer moult deniers au bar.
Changement de plateau express puisque Vreid déboule sur scène à peine 20 minutes plus tard. Clairement là ça ne joue pas dans la même catégorie. On sent l’expérience scénique du groupe, le son est un peu meilleur (toujours trop de basse) et le répertoire et d’une toute autre facture. On peut discuter du choix de débuter par Heimatt, longue instrumentale qui conclue Lifehunger, dernier album en date (chronique de l’album en question à venir d’ici quelques jours). N’empêche, la setlist a su habilement mélangé titres récents (Flowers & Blood, Lifehunger) et d’autres bien plus anciens dont une petite reprise de Windir (Journey To The End) – ce qui ne gâche rien tant elle s’est fondue dans le paysage.
Le Black mélodique de Vreid est un vrai bonheur sur scène, le groupe dégage un petit truc spécial qui lui confère un bonus sympathie inexplicable. Mortel.
Enfin, pour la première fois à Paris, mesdames messieurs faites du bruit pour Kalmah! Clairement les rois de la soirée puisque le public, déjà bien chaud pendant les norvégiens de Vreid, s’et littéralement enflammé pour les finlandais. Le combo d’ouverture Pikemaster/Evil Kin a plié le set avant même qu’il n’ait vraiment commencé. Le groupe a d’ailleurs paru un peu décontenancé devant l’accueil qui lui était réservé. Ca c’est ensuite vite réglé entre 2 blagues pourries et des questions sur Macron pour introduire For The Revolution – sans doute pas la meilleure idée du jour. Côté setlist, Kalmah est parti à reculons et a remonté le temps. C’est certes efficace mais ça ne m’a pas forcément convaincu. Ni le public d’ailleurs car comme il est de coutume, plus c’est vieux, moins on connaît. Néanmoins ça jouait vite et bien, les mecs ont pris leur pied, nous aussi. La fête eu été parfaite avec un son un poil meilleur (ça manquait de clavier). Si je chipote vraiment je dirai aussi qu’il manquait Deadfallou Swamphell à la setlist… Oui bon ok c’était super et j’espère vraiment qu’ils reviendront, surtout vu l’accueil auxquels ils ont eu droit.
Pour conclure, excellente soirée. Vreid est vraiment top sur scène, Kalmah confirme en live tout le bien que je pense d’eux sur album, quant à Slegest… bon hein voila.