Après une édition 2006 chargée de souvenirs à la pelle: le set d’Emperor, une visite au commissariat en break de police avec chauffeur, on s’est dit que cette année nous allions voir les choses en grand: partir à 5 et pas seulement à 2 et en plus tenter des innovations comme troquer le tapis de sol pour un matelas gonflable. Un truc de dingue je vous dis…
En parlant de truc de dingue, le Wacken Open Air 2007 en quelques chiffres c’est:
– la 18ème édition du festival
– 60.000 personnes
– 4 scènes (2 grandes répondant au doux nom de Black Metal Stage – celle de gauche – et True Metal Stage – celle de droite, la moyenne nommée Party Stage et la petite Wet Stage dite « la tente »)
– 1500 tonnes de morceaux de bois pour stabilisé le site
– 600 meules de paille répendues sur le site pour contrer la boue (avec succès)
– 1 hélicoptère volant en rase motte pour assécher le camping
– 350 tonnes d’échaffaudages pour monter les scènes
– 48 camions de matériel
– 1 camion d’effet pyrotechnique
– 80 groupes électrogènes
– 1000 toilettes chimiques (tous praticables et propres durant les 3 jours) et 450 toilettes « classiques »
– 50 douches (dont l’eau était certainement acheminée depuis le cercle polaire)
Les statisiques qui nous manquent en revanche sont:
– la longueur totale de cheveux présente sur le site
– le nombre de kilos de cartouche utilisés pour les cartouchières faisant office de ceinture
– la longueur moyenne des pointes sur les bracelets à clou
– le nombre total de litres de bière consommés
– la consommation moyenne journalière de bière par personne
– le nombre de personnes ayant osé porter un tshirt d’une autre couleur que noir
Jeudi 2 août
Après une nuit extrêmement courte côté sommeil et essentiellement consacrée au trajet (980km porte à porte) et rythmée par l’album de Fatal Bazooka – même pas honte, nous déployons nos tentes grands luxes – en 3 secondes pour les plus chanceux, en 15 minutes pour les couillons dans mon genre qui sont old school avec piquets et touti quanti.
La suite est une promenade bucollique dans les rues de Wacken qui d’un coin de rue à l’autre peut basculer du ruminant…
…au très bruyant.
On en profite pour investir dans l’indispensable tshirt Wacken version 2007 avant la prévisible rupture de stock – car malgré le choix pléthorique (15/20 modèles différents), tout est quasiement en rupture dès 14/15h le premier jour. Il est à peine 11h du matin et il y a déjà du SOLD OUT *soupir*
Retour au camping pour un repos bien mérité avant d’attaquer les hotilités qui débuteront vers 18h pour nous. Un petit tour au gigantesque market pour constater qu’il y a eu de l’inflation. Non seulement les prix ont augmenté mais le nombre de gens aussi. En effet cette année, se sont pas moins de 60.000 personnes qui étaient présentes sur le site contre 50.000 l’an dernier. Cette première soirée fut donc une vraie mission de survie tant il était difficile de circuler et/ou d’accéder à certaines scènes. Car en plus, le site a été remanié et la Party Stage a déménagé à l’opposé de son emplacement précédent pour d’évidente raison de parasitage sonore avec les grandes scènes.
Seulement niveau accessibilité… ce n’est pas tip top. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai manqué All That Remains et Hatesphere: impossible d’accéder.
Dieu merci il a fait beau, voir même très beau, mais la pluie des jours précédents rendaient parfois le terrain difficile. Heureusement, il y avait de la paille… beaucoup de paille, énormément de paille… pas comme dans un certain festival français où l’on regarde le terrain se dégrader sous des trombes d’eau.
Légende du thrash teuton parmi les légendes, Sodom m’a simplement agressé. J’ai cru ne jamais en voir le bout.
Si le set a eu l’air d’en emballer plus d’un, ce ne fut pas mon cas, n’accrochant pas du tout à la musique du groupe.
Ce fut néanmoins une belle prestation selon les amateurs de Sodom(ie) gravitant autour de moi.
Certainement le pire moment des 3 jours quant à la densité de population au mètre carré. On a vraiment cru qu’on n’en sortirait jamais…
Ceci étant dit, le show fut excellent, 2h de gros son et de lumières somptueuses pour une entrée en matière des plus réussies. Bien que Saxon ne fasse pas partie de mes groupes de prédilection il faut reconnaître que ça avait de la gueule.
Electric Eel Shock c’est « l’autre groupe japonais » de cette affiche. Difficile en effet de piquer la vedette à Dir En grey mais qu’importe! Je profite que toute la populasse à les yeux tournent sur la Black Stage pour Saxon afin de m’engouffrer sous la tente de la Wet Stage pour prendre en cours de route le set de ces bondissants japonais.
Et qu’elle bonne idée!!!
J’arrive pile au moment de leur grand classique « Bastard! No! You Bastard!! ». Aki se déchaîne, gesticulant tout en jouant de la guitare et en chantant. S’en suit la traditionnelle reprise d’Iron Man de Black Sabbath! Le reste du set n’est qu’un enchaînement de titres rock péchus, interprétés avec une patate contagieuse qui finit par attirer ceux que Saxon commence à rebuter. La Wet stage est au final trop petite pour contenir tout le public. Ce qui n’empêche pas le manager du groupe débouler sur scène déguiser en Mr Indestructible avec un bateau de gonflable et de sauter dans le public pour une séance de « crowd surfing » d’anthologie.
Le concert a sauvé ma journée et m’a sauvé de la déprime.
Vendredi 3 août
Certaines choses ne changent pas à Wacken, comme la température de l’eau de la douche toujours proche du froid polaire. Que ne ferait-on pas pour être propre… Autre chose qui ne change pas, le bar VIP. Je trouve toujours aussi surréaliste de voir certains artistes se promener au milieu de la foule dans une indifférence quasi générale. Cette année il était facile de boire un verre avec Shagrath ou Silenoz, de voir Grutle d’Enslaved dans un état d’ébriété très avancé debout sur une table à montrer ses burnes à qui voulait les prendre en photos ou bien de tout simplement poser pour une photo souvenir avec Shane Emburry (Napalm Death) ou Corpsegrinder (dit George de la jungle – Cannibal Corpse). Tout aussi surréaliste, se retrouver nez à nez avec Abbath et Horgh au milieu du camping.
On commence gentiment ce deuxième jour avec The Black Daliah Murder. Pourtant pas fan de leur musique, leur prestation au Hellfest l’an dernier m’avait donné envie de les revoir car ça envoyait pas mal.
Même constat cette année, ça envoie toujours autant, de plus le public répond présent malgré l’heure plutôt matinale… ok 11h c’est plus vraiment matinale mais on vit en décaler à Wacken.
Communic c’est norvégien, et c’est un peu au thrash ce qu’Opeth est au death: une espèce d’ovni alternant parties lourdes et violentes et parties plus mélodiques au chant clair.
C’est bien, c’est propre, ça donne envie de se plonger plus dans l’atmosphère du groupe… mais dans des conditions différentes. En plein jour, en plein air il est dur de rentrer dans le trip. Par contre dans une petite salle ça doit être hyper « panardeux ».
2h d’attente dans la file pour la séance de dédicace d’Immortal, tout ça pour quoi? pour finallement échoué au pied du podium.
A noter la présence de Demonaz au côté d’Abbath, Horgh et Apollyon.
Et dire que je les croiserais 20 minutes plus tard dans le camping *soupir*
Enslaved faisait partie des groupes manqués au Hellfest et que je souhaitais voir à Wacken. Mission découverte remplie donc puisque c’était pour moi l’occasion de poser une oreille et un œil sur ce groupe.
Alternant passage prog et tendance black, le set ensolleillé d’Enslaved peine à m’accrocher sur les parties les moins rythmées. Je ne suis néanmoins content d’avoir pu juger sur pièce et ainsi constater que ça n’est pas vraiment pour moi.
J’avoue avoir jeté une oreille distraite à la prestation de Blind Guardian. Pas vraiment branché heavy, je suis vite passé à la scène d’à côté en vu de trouver une bonne position pour Dimmu Borgir. Cependant ce que j’ai vu avait l’air de très haute tenue et de combler les fans.
Ralalalah, que j’attendais ce concert avec impatience. Ma dernière rencontre avec demi burger datant du Fury Fest 2005.
Si la setlist m’a simplement fait sauter au plafond, la prestation du groupe en elle même m’a quelque peu déçu. Le groupe peine à remplir l’immense scène de Wacken et n’est pas aidé par le charisme de mollusque de Shagrath (ou ça chatouille?). Quant à Galder et Silenoz, ils sont statiques au possible, seul vortex s’en tire à peu près avec les honneurs, assurant un clair tout à fait correct et des poses plus trve tu meurs. Rien à dire par contre du côté de Tony Laureano qui a envoyé des bûches non stop. Je reste par contre circonspect sur les arrengements live de Mustis car on peine parfois à reconnaître les titres notamment l’intro de Progenies.
Puisqu’on parle des chansons, parlons de la setlist. Si elle m’a comblé de bonheur, je l’ai néanmoins trouvé bizarre puisque seul 2 titres d’In Sorte Diaboli ont été de la partie.
La setlist à peu près dans l’ordre: Progenies Of The Great Apocalypse, Vredesbyrd, Cataclysm Children, King Of the Carnival Creation, Sorgens Kammer – Dell II, ???, The Serpenting Offering, The Chosen Legacy, A Succubus In Rapture, Spellbound et l’indéboulonnable Mourning Palace pour finir.
Autre découverte du jour pour moi, Iced Earth et son power/heavy/thrash/machin métal un chouilla guerrier.
Et quelle excellente découvert ce fut!!!
Déjà visuellement, le groupe bénéficiant de lights somptueux mais aussi musicalement tellement l’interprétation fut de haut vol. Ne me demandez pas la setlist, sachez juste que si un jour vous avez l’opportunité de les voir sur scène: allez-y! Tim Owens assure un chant aux petits oignons, superbement secondé par Jon Schaffer sur ce plan.
Iced Earth, en plus de bénéficier de l’énorme charisme d’Owens et de Schaffer, a eu un son et des pyros de folies conférant une ambiance unique à ce set.
Pour ce set filmé en vu d’un futur DVD live, les cavaliers de l’apocaplypse (die apokalyptichen machin en teuton dans le texte), ont mis les gros moyens. Chanteur arrivant par le toit de la scène suspendu à une corde, flammes de taille fort respectable, clavier enfermé dans une cage, tout ça pour un concert franchement sympa, péchu qui m’en a fait oublié que Samael jouait en même temps.
Samedi 4 août
Nous voila déjà rendu au dernier jour, en général la journée marathon. Cette année ne fera pas exception à la règle puisqu’aujourd’hui on devra entre autre voir: Immortal, Sacred Reich, In Flames et surtout Dir En Grey.
Sonic Syndicate c’est le groupe fashion que Nuclear Blast tente de mettre en avant par tous les moyens, espérant ratisser large avec un groupe de d’jeunes branchouilles, agressif mais pas trop. Officiant dans un mix de néo/metalcore, le groupe déroule une prestation somme toute basique collant parfaitement à son objectif de ratisser large.
Bien pour commencer cette dernière journée.
Seul point marquant, la charmante bassiste du groupe qui taquine la rétine à défaut de trop taquiner le manche *je vous laisse méditer là-dessus*
Le retour des légendes thasheuses de Sacred Reich. 20 ans de boutique pour un set d’une heure ponctué par les morceaux de légende du groupe comme American Way.
Un set bien musclé et dynamique même si les musiciens n’ont clairement plus 20 ans. Néanmoins l’envie était là, elle était communicative et c’est tout ce qui compte.
Mes petits coreux teutons que j’attendais de voir avec impatience 🙂
Comment dire… autant j’étais content de pouvoir enfin les voir, autant je suis un peu déçu par leur prestation.
Si le jeu et la puissance de feu ne sont absolument pas en cause, l’investissement du groupe lui m’a un peu laissé sur ma faim. A l’instar d’autres groupes, on a eu l’impression qu’HSB déroulait sans vraiment trop forcé, comptant uniquement sur leur puissance sonore pour mettre le public à genoux. Et de ce côté là, la foule s’est dépensé sans compter puisque le flot de slammers était quasiment ininterrompu durant les chansons. A noter aussi le traditionnel « wall of death » qui donné lieu à des moments parmi les plus épiques du fest.
Bref bien mais sans plus.
Dimension Zero fait parti de ces groupes qui ne font pas souvent de concert pour d’évidentes raisons d’organisations puisque les membres du groupes sont tous occupés ailleurs dont certains chez In Flames entre autre.
Ce manque d’automatisme se fait donc lourdement sentir sur scène et les compos bêtement bourrines s’enchaînent sans vraiment accrocher plus que ça. D’autant que j’ai abandonné Dir En Grey pour venir DZ… je suis bien vite reparti vers la Black Stage pour la fin du set des japonais.
Dir En Grey fait parti des quelques groupes qui ont motivé ma venue à Wacken cette année. Rareté en plus d’être une curiosité, ce groupe jouit d’une réputation scénique plutôt flatteuse alors qu’en est-il?
Même si les intégristes du groupe disent que c’était mieux avant… ce que j’ai vu là m’a laissé sur mon séant pour parler poliment.
C’est nerveux, prenant, envoutant, curieux, surprenant, on ne comprend rien aux paroles, Kio communique très peu à cause d’un anglais limité et pourtant… CA LE FAIT D’UNE FORCE! Tout simplement LE concert de ce Wacken 2007. Le public, pourtant peu nombreux au départ, a commencé à se masser devant la Black Stage pour assister au set de cet ovni qu’est Dir En Grey. La foule qui s’est ensuite pressée à la séance dédicace est un signe qui ne trompe pas.
Ha là, j’ai regretté d’être parti voir Dimension Zero… en plus j’ai râté Obscure :'(
La théorie aurait voulu que j’aille voir Norther mais je dois avouer que mon côté groupie a pris le dessus et j’ai donc tracé au stand Meet & Greet afin de faire la queue pour la séance de dédicace de Dir En Grey (un shamallow à celui qui me trouve sur la photo).
Avec succès cette fois-ci 🙂
Toujours dans la catégorie « légende du thrash », nous avons cette fois-ci à faire à Destruction.
Une fois de plus, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour non seulement se payer un concert tout feu tout flamme (cette année a vu une débauche de pyrotechnie pour quasiment tous les groupes, In Flames décrochant la palme) mais également pour se payer un set exclusif. Car oui ce concert de Destruction était véritablement exceptionnel: visuellement grâce aux pyros mais aussi avec l’aimable participation du garçon boucher local qui balançait de la tripaille dans la foule, sans parler des nanas en cage… Ajouter à celà une avalanche d’invités: tous les anciens membres du groupe, y compris ceux du line up original, sans parler d’un plateau de chanteurs invités sur The Alliance Of Hellhoundz.
Voila sinon j’ai pas accroché plus que ça, mais faut reconnaître que ça avait de l’allure et que je suis content d’avoir vu ça.
Vous vous souvenez du Hellfest? Ok ben là c’était pire.
Son beaucoup trop fort, chant faux, archi faux, ultra faux, méga faux que se soit pour Kenny Hickey ou bien Peter Steele, par ailleurs complètement torché au Jägermeister.
Une prestation à la limite du scandaleux. Et qu’on ne me dise pas que je n’y comprends rien et que ça fait parti du charme du groupe.
Contrairement à un autre festival que je ne citerais pas, l’entrée sur scène c’est ici déroulée sans aucun problème. Sans parler du son, qui fut sans commune mesure avec celui du Hellfest, ultra puissant et net.
Rien à ajouter non plus concernant la setlist puisqu’elle fut identique à celle de Clisson, idem pour le show avec Babath qui crache des flammes etc…
Bref, une vraie tuerie.
N’ayant pas vu In Flames sur scène depuis 4 ans (cad depuis le Wacken 2003), j’appréhendais quelque peu ses retrouvailles étant données les dernières sorties sur disque du groupe.
Mes craintes se sont très vite confirmées, d’une par la setlist très axée sur les derniers albums, de deux par la prestation du groupe. Au delà de la selist que mon côté vieux con aurait préféré voir plus orientée « vieux albums », là où In Flames me déçoit vraiment c’est dans sa prestation.
Musicalement et visuellement rien à dire. Ca joue, il y a des lights de dingues, des pyros à gogo, le spectacle est constant et visuellement excellent. Seulement là où ça pêche c’est dans l’attitude. Le groupe déroule sans se fouler puisqu’il se sait en terrain conquis. Ajouter à cela les speechs démago d’un Anders moitié sobre (pour une fois) qui passe son temps à cirer les pompes de son label ou bien à faire allumer des briquets. J’arrive enfin à ce qui m’ennuie le plus: le fait que tout soit joué avec le même accordage. Episode 666 qui sonne comme Crawling Through Knives c’est… en plus d’un massacre, une honte, surtout pour un groupe de ce niveau et avec les moyens dont il bénéficie.
Bref il n’y a intrinsèquement rien à dire: beau spectacle, bon concert mais pour moi, en tant que fan des premiers opus, ce groupe ne présente plus beaucoup d’intérêt.
Haaaa Canniboule… si le groupe ne me passionne pas plus que ça, je mesure le fossé qui sépare ce set de celui du Hellfest. Bénéficiant d’une espèce de son monstrueux à la puissance sans commune mesure, le groupe a envoyé des parpaings à la face d’un public déchaîné qui n’attendait que ça. On relèvera entre autres Devored By the Vermin, I Cum Blood, Make Tthem Suffer et j’en passe.
De plus, il est a noté que pour la première fois en Allemagne, le groupe a eu le droit de jouer des vieux titres jusqu’à présent censurés chez nos voisins teutons. C’est donc à corps et à cris que le public a réclamé Hammer Smashed Face que CC a eu, allé j’ose, la « subtilité » de jouer à la fin, provoquant par la même un déchaînement dans le public qui, malgré l’heure tardive, a attaqué un des mosh pits parmi les plus violents du week end.
Très grosse sortie de Cannibal Corpse.
Mon festival se conclura sur le set d’Unheilig, groupe d’électro/rock allemand qui faisait un peu figure d’ovni sur l’affiche puisque placé sur la Wet Stage entre Municipal Waste (punk) et 1349 (du trve black metal qui tâche).
Plutôt circonspect avant le début du set, je suis simplement emballé par la musique du groupe et surtout par la présence et le charisme de son chanteur Der Graf. Littéralement habité par sa musique, il se met en scène et gesticule, profitant habillement des lights pour donner encore plus de dimension aux titres du groupe ainsi qu’à sa prestation.
Quelques bémols cependant: le volume du concert de Cannibal Corpse couvrait parfois le son dans la tente et le retard pris sur la Wet Stage a fait débouler en avance les fans de 1349 dont certains ont pris un malin plaisir à saboter la fin du set d’Unheilig.
Etait également au programme de ce dernier jour 1349 et Vital Remains mais le monde, le QI très limité des certains fans de 1349, la fatigue et le retard (près de 45 minutes) pris sur la Wet Stage m’ont découragé.
Mon seul regret étant de ne pas voir 1349 puisque je les avais déjà manqué au Hellfest en espérant me rattraper ici, las…
Même constat qu’en 2006, ces 3 jours sont passés à vitesse grand V. Le dimanche matin on se regarde l’air surpris ense disant « ha bah merde faut déjà tout replié… plus que 980km pour rentrer », le tout suivi d’un gros soupir. Un autre gros soupir suivra quand nous constaterons que la voiture ne démarre pas, qu’on va perdre 6h à attendre le dépanneur. Ceci dit, certains dans notre petit groupe ont explosé le moteur de leur voiture à l’allé donc on se dit que nous, dans notre malheur on a eu de la chance. Beaucoup plus en tout cas que ces festivaliers qui ont eu un accident sur l’autoroute quelques minutes avant notre passage. On s’amusait du surréalisme de la situation – assis au milieu de l’autoroute à regarder nos photos sur le portable.
Quoiqu’il en soit, au lit à 4h du matin ou pas, pas frais pour aller bosser ou pas, la motivation pour voir les grands débuts d’Iron Maiden à Wacken en 2008 est là.
Espérons que le mois d’août prochain arrivera aussi vite que sont passés les 3 jours!
Big up à Lulu (la seule nana du camping à gueuler qu’elle veut se faire une « pute » – comprenne qui pourra), Olivier (toi je t’interdis le Red Bull), Flawless (notre fan de tatas et de groupes de heavy), Choukmir (le tueur de moteur), Alex (merci de nous avoir prêté Olivier), big up également au paquet de lingettes bébé pour l’ensemble de son oeuvre.
Pour finir un immense merci à nos amis de Crypt’O sans lesquels… on ne serait même pas parti.
Merci également à Freia pour ne pas avoir tenter de me péter un pied comme l’an dernier.