On prend les mêmes et on recommence, telle fut notre façon de voir les choses à l’approche de cette édition 2008 du Wacken Open Air, grand messe du métal mondial. Les 5 mêmes zozos que l’an dernier, une nouvelle voiture (dis comme ça, ça peut paraître anodin mais il y a des précédents fâcheux avec les véhicules qui nous amènent là-bas) et une bonne humeur générale et communicative comme si c’était la première fois que nous allions là-bas.
Comparer à celle des années précédentes, l’affiche semblait un peu faiblarde avec un seul gros et unique headliner et des second couteaux de choix certes, mais bien moins prestigieux. Les organisateurs donnaient cette année l’impression d’avoir mis tous leurs œufs dans le même panier et d’avoir complété avec 2/3 indispensables mais aussi avec ceux qui ne seraient pas trop cher et dispos. Du moins c’est l’impression que l’on pouvait avoir car au final, même si on connaissait la plupart des groupes pour les avoir déjà vu à l’œuvre, on en a eu plus que pour notre argent et même ceux dont on doutait qu’ils fussent à leur place on fait preuve d’une efficacité sans partage et ont également reçu un accueil qui ne pouvait souffrir d’aucune contestation. Ceci étant dit, j’espère quand même que l’an prochain, pour les 20 ans du W:O:A, on reviendra plus aux fondamentaux avec un peu plus de groupes bien de chez nous (comprendre européens). Pas que je fasse de l’anti-américanisme loin de là, mais certains on ne les connaissait que trop bien.
Comme l’an dernier, on roule de nuit pour arriver de bonne heure et avoir du temps pour nous installer et de récupérer un peu avant le début des hostilités.
Comme d’habitude aussi, on part faire un tour en ville et sur le site histoire de faire un peu de repérage et là… on constate qu’il y a du monde, beaucoup de monde, beaucoup beaucoup de monde. Tellement de monde que la plupart des tshirts sont déjà SOLD OUT (comme le fest par ailleurs). Il faudra lutter pour avoir la chance de trouver celui que l’on veut, on aura d’ailleurs très vite fait notre deuil sur le très collector « Scream for me Wacken » avec le logo du fest et Eddy, la mascotte de qui vous savez.
Quand je parlais de monde, je devrais dire 65.000 personnes (75.000 si on compte le staff, les groupes, les habitants et les invités)! Soit 5.000 de plus que l’an dernier. Le fest a encore grossi cette année et devrait encore grossir l’an prochain pour ses 20 ans (on parle de 70.000 personnes). Seulement agrandir et restructuré le site c’est bien mais là on commence franchement à atteindre les limites, notamment le jeudi soir pendant la tête d’affiche (j’y reviendrais plus tard).
Le site a donc été restructuré. La Party Stage est toujours située sur la droite des 2 scènes principales mais elle a plus que doublé de volume! En revanche cette année, son accès a été grandement facilité avec la suppression de la séparation qui existait l’an dernier (bonne idée ça). Quant aux 2 grandes scènes, outre le fait que leur taille n’a pas changé, on peut noter qu’il y a désormais un plus grand espace les séparant, la faute à un logo Wacken plus grand mais aussi à la présence de l’écran central dont la taille à doubler par rapport à l’an dernier. En plus de l’écran central, 2 autres ont été ajouté sur les côtés de chaque grande scène et un 4ème écran se trouve à l’entrée du site. Pour vous dire à quel point ça devient démentiel niveau proportion. Bon ce n’est pas encore Glastonburry, le Download ou le Rock Am Ring mais par moment on se sent tout petit.
Côté météo, le jeudi sera plombé par une chaleur écrasante et un soleil tueur. Le vendredi sera plus frais et nous fera sortir les ponchos car il va pleuvoir, beaucoup pleuvoir. Le samedi nous donnera quelques averses mais rien de bien méchant. Voilà maintenant que vous savez tout ça, on va pouvoir parler musique.
Jeudi 31 juillet
Lauren Harris a 2 choses pour elle: être la fille « de » et un physique qui a du lui permettre de rentrer facilement en boîte. En dehors de ça, elle devrait arrêter la musique ou au moins le rock. Zéro charisme, attitude scénique empilant des clichés que même Epica dans ses pires heures a pu surmonter, c’est musicalement nul, du moins ça n’apporte rien de neuf. Allez hop on oublie vite ça pour aller voir Nashville Pussy.
Set qui m’a un peu déçu, je m’attendais à quelque chose de plus exubérant. Toujours est-il que c’est efficace, propre et que c’est du bon rock qui fait taper du pied. J’accroche pas mais les autres ont eu l’air d’apprécier.
Leur album m’avait emmerdé d’une force prodigieuse, leur prestation scénique m’a fait l’effet inverse. Supra efficace, sévèrement burné, « Airburne » a envoyé la purée et fut la première grosse sensation du fest. Les australiens ont mis les petits plats dans les grands avec une prestation dantesque et un volume sonore limite abrutissant. A noter les facéties du chanteur qui n’a rien trouvé de mieux que de finir en hauteur dans les échafaudages de la scène.
Mon dieu… mais même Kittie ça passe mieux! Quoique… en fait non, mais on se demande vraiment pourquoi ils sont venus eux. Hein? Ils étaient en tournée avec Maiden et Lauren Harris? Mouais donc on a pris le package de la tournée et on a dispatché comme on a pu, ok… Toujours est-il que ça aurait pu passer si le groupe avait donné l’impression d’en avoir quelque chose à foutre, ce qui n’était pas le cas. Pi ce chanteur insuportable… Mais sortez les quoi!
Du monde, beaucoup de monde, beaucoup trop de monde. A tel point que les estrades destinées aux photographes et aux handicappées ont fini par être interdites aux photographes ce qui a eu pour très désagréable effet de nous rejeter dans une marée humaine ultra compacte. Difficile donc dans ces conditions de voir quelque chose, quoique de vous à moi, à ce moment là j’ai plus pensé à sauver mes fesses et à ne pas mourrir étouffer dans un mouvement de foule incontrôlable qu’à regarder ce qui se passait sur scène. Enfin la scène je l’ai aperçu vite fait quand même, de très loin, vert de rage de manquer ce show de folie.
Oui parce que si je n’avais pas l’image, j’avais le son et je peux vous dire que la setlist envoyait du petit bois! Aces High, 2 Minutes To Midnight, The Trooper, Wasted Years, Number Of The Beast, Maiden attaque pied au plancher. Ce qui fut, à mon sens, une erreur car au bout d’une heure le show a perdu en intensité et il a fallu un petit Fear Of The Dark pour relancer la machine- je dois par ailleurs reconnaître que c’est assez plaisant de se doucher avec Maiden qui joue à 200 mètres de là et qui en plus vous sort Fear Of The Dark alors que vous êtes dans des douches mal éclairées entouré de plein d’allemands :p
Bref, Maiden, je suis super déçu de ne pas les avoir vu mais j’ai adoré ce que j’ai entendu.
Vendredi 1 août
Après la douche d’usage (oui encore) – qui contrairement à l’an dernier était chaude – on attaque gentiment la journée. Journée qui sera relativement calme contrairement au lendemain très chargé.
Bonne ambiance, son puissant mais je n’accroche pas trop à ce groupe de la mouvance pagan. De loin ça passe gentiment.
Que voila un groupe qui porte bien son nom! De la camelotte! Seuls points notables de ce concert (en dehors du chanteur qui semble dire au public « aime moi aime moi »), Simone Simons d’Epica qui rejoint le groupe pour The haunting et Alex Krull de Leave’s Eyes pour le final sur The March of Mephisto.
Mieux que d’habitude est ce qui me vient à l’esprit à la vue de ce concert de Soilwork. C’est peut-être le fait de jouer sur la grande scène qui permet au groupe de mieux s’exprimer que sur la Party Stage. Bon son, bon esprit, attitude positive et volontaire mais quoiqu’il en soit, je ne m’attarderais pas trop, n’étant pas spécialement fan du groupe.
*hum* bon, là disons que c’est de la curiosité et que c’est mal tombé car je n’aime pas du tout. En dehors du backdrop qui était plutôt joli, rien à signaler de spécial si ce n’est que comme souvent dans ce genre de cas, seuls les fans ont apprécié.
Bon ben là de toute façon, même si je n’aime pas, je ne pourrais pas dire du mal d’Opeth tant les prestations du groupe sont hors normes. Ajoutez à cela l’humour de Mr. Åkerfeldt qui annonce ces morceaux avec des vannes d’un autre âge.
Exemple: il annonce Wreath avec « If you don’t know this song, you’re a cunt » ou bien encore Heir Apparent avec « It’s a song about a woman’s ass… and her tits ».
N’empêche qu’Opeth en fest, en plein air et de jour, ça perd de son charme… mais rien de sa puissance.
Moins pire qu’il y a 2 ans, mais avec le même décor. C’est comme ça que je résumerais le concert. Quoique… Alexi était malade, donc niveau chant forcément ça s’est entendu, niveau jeu par contre c’était beaucoup plus propre – peut-être grâce à sa guitare rose allez savoir. Toujours est-il que le groupe est conscient que son dernier opus est faiblard et qu’il faut donc jouer la sécurité, même en terre conquise, en effet COB est quasiment à domicile en Allemagne. C’est donc une setlist très vieille école que le groupe jouera. A noter aussi comme grand moment d’anthologie une reprise de « Umbrella » de Rihanna… je pourrais vous décrire la qualité du chant d’Alexi mais je préfère laissez votre imagination travaillée sur l’étendue de ce carnage.
Mention spéciale au mec avec son Tshirt « I Survived Lake bodom » et qui se tire en plein milieu du concert… pour survivre justement!
On va de déception en déception avec ce groupe. Depuis le retour de Dolving, non seulement les albums sont en baisses constantes niveau qualitatif mais en plus en live ça devient carrément dramatique. En témoigne ce set mou du zguèg et parfaitement inintéressant.
L’opéra métal de Tobias Sammet (Edguy) était également un morceau de choix de cette journée. Considéré à plus ou moins juste titre comme le premier « vrai » concert du groupe (comprendre par là que c’est la première fois que Sammet avait les moyens de ses ambitions démesurées), Avantasia a régalé le public pendant plus d’une heure avec des titres issus de ses 3 albums. Se sont également succédés aux côtés de Tobias une multitude d’invités prestigieux comme Bob Catley ou Andre Matos pour une setlist chargée (Twisted mind, The scarecrow, Another angel down, Prelude Reach out for the light, The story ain’t over, Shelter from the rain, Avantasia, Serpents in paradise, Promised land, The toy master, Farewell, Sign of the cross et The seven angels).
Le mégalo Sammet s’est régalé mais à régaler aussi ses fans. Comme ça tout le monde il est content!
Décor granguignol avec des vierges (j’ai pas été vérifié cela dit) crucifiées, moutons égorgées sur le devant de la scène, une musique et une ambiance malsaine et surtout la très désagréable impression d’entendre la même chanson pendant une heure. Ajouter à ça le chant parfaitement insoutenable de Gaahl et je vous laisse imaginer le supplice. Ceci dit, les fans ont eu l’air d’y trouver leur compte malgré l’heure tardive et c’est ça l’important. Moi je suis parti dormir.
Samedi 2 août
Dernier jour, mais quel programme!
On en a de plus profiter pour écouter en avant première le nouveau Pain « Cynic Paradise » en présence de Peter Tägtgren. Peter qui nous présenté un album dans la lignée du précédent et qui s’annonce donc excellent avant d’aller se mettre une mine et de finir minable dans toilettes VIP. Autre avant première, celle de « Versus », le dernier The Haunted. Là par contre je serais moins enthousiaste.
Le groupe a bien changé depuis son premier (et unique?) passage en France à la Boule Noire avec Trivium il y a 3 ans par contre sa musique…
Toujours du heavy, toujours des thèmes d’heroïc fantasy avec des orques et tout le tintouin. C’est drôle 5 minutes et on passe à autre chose.
Ils ont néanmoins pour eux d’avoir ouvert avec brio cette journée devant un parterre de leurs compatriotes canadiens venu pour l’occasion!
Exodus, je ne connaissais que de nom, je suis allé voir pousser par la curiosité et… WHOW. Ce fut le premier gros coup de pied aux fesses de la journée. Visiblement les mecs n’étaient pas venus pour amuser la galerie, ça s’est vu sur scène – tout le monde semblait s’éclater – mais aussi dans la foule avec le premier « monster pit » de la journée.
Quelques titres de la setlist: Bonded by blood, Deathamphetamine, Blacklist, War is my Shepherd et Shovel Headed Kill Machine.
Très sincèrement, je me demandais ce qu’Hatebreed pouvait bien faire sur cette affiche. Un groupe de coreux dans l’antre du heavy/thrash teuton… et ben en fait ça l’a fait. Je dirais même plus, ça a envoyé des bûchettes plus que de raison. Le public les attendait visiblement avec impatience et le résultat fut cataclysmique. Un set assassin, un pit de folie et les grands classiques Tear It Down, This Is Now, Defeatist, To The Thresold, Live for This, Destroy Everything et j’en passe. Du bon, du lourd qui donne envie de castagner. Deuxième grosse claque du jour et deuxième monster pit.
Comme c’était prévisible, As I Lay Dying fut la troisième grosse baffe du jour. De toute façon, le jour où ils feront un mauvais concert, la Corée du Nord sera une démocratie. Autant dire que c’est pas pour demain.
Ca court, ça saute, ça se donne à fond et ça enquille les morceaux de bravoure! Les Forever et autre 94 hours ne font que déchaîner encore un peu plus les survivants d’Hatebreed dans le monster pit qui va bien. Encore un groupe dont on se demandait ce qu’il pouvait bien faire là mais qui a fait plus que tenir son rang. Génial.
Et de 4! Oui la quatrième très grosse sortie de ce samedi fut à mettre à l’actif des anglais!
Carcass a envoyé la sauce et ce fut un vrai régal! Bien que le groupe fut statique et qu’Amott ait eu l’air de se faire profondément chier, ils n’ont pas amusé la galerie. Jeff Walker et son accent « so british » nous ont gratifié de quelques vannes bien pourraves notamment quand Angela d’Arch Enemy a quitté la scène après avoir chanté sur un titre et qu’il n’a pu s’empêcher de balancer qu’il détestait Arch Enemy provoquant l’hilarité générale.
La séquence émotion du set fut l’apparition aux futs de Ken Owen, batteur original du groupe, remplacé sur la tournée de reformation par Daniel Erlandsson (Arch Enemy) en raison d’une paralysie occasionnée par un accident vasculaire cérébral il y a 7 ans. Visiblement heureux de partager cet instant avec les autres membres du groupe, il viendra saluer la foule qui le lui rendra bien.
Sinon je me serais bien repris un petit coup de Corporal Jigsaw…
Baffe n°5? Baffe n°5!
KSE s’est souvent excellent et dans les grands jours ça tutoie l’ultra haut de gamme. Aujourd’hui c’était un jour ultra haut de gamme. Set déchaîné et débridé, humour à la con, enchaînement de hits en puissance, public qui en redemande et en prime on filme pour le nouveau clip.
J’en attendais beaucoup, j’en ai eu bien peu. Le set d’At The Gates m’a laissé sur ma faim et c’est peu de le dire: le flop du fest.
Certes ça a attaqué très fort mais le soufflé est retombé aussi vite qu’il était monté et au bout de 3 titres on sentait déjà la lassitude gagner les musiciens. Lindberg a tout fait pour tenter de sauver les meubles mais il a fini par capituler devant le manque d’envie de ses petits camarades. N’empêche que le bonhomme tient toujours bien la scène et que sa voix est toujours aussi géniale. Un qui ne tient toujours rien du tout c’est Adrian Erlandsson, constant dans la médiocrité, il nous a gratifié des plus beaux pains du fest’. Quand on le compare à son jeune frère qui jouait avec Carcass 2h avant, ça fait très peur.
Bref, le groupe n’a pas pris trop de risque et a sorti beaucoup de titres de Slaughter Of The Soul. Blinded By Fear m’a fait tapé du pied bien comme il faut mais j’aurais aimé une version encore plus musclée. Du coup je suis retourné voir Girugämesh.
Les japonais je les aime beaucoup, mais leur côté maniaque psycho-rigide à la limite de la névrose me tape sur les nerfs. Girugämesh est entré en scène avec pas moins de 40 minutes de retard! Pourquoi? Parce que le staff du groupe japonais a tout vérifié… 5 fois minimum! Ils ont recollé toutes les setlists que les gens de Wacken avaient collé mais pas avec le bon scotch et surtout pas au bon endroit (genre 5 cm trop à gauche ou à droite).
Bref du grand nawak qui a nous privé d’une bonne partie du concert, c’est d’autant plus rageant vu la perf sortie par les japs! Du coup en attendant que ça commence je suis allé voir At The Gates qui jouait en même temps. Inutile de dire que quand j’ai entendu l’intro, je suis retourné vers la Party Stage ventre à terre. Et là… quelle claque! Autant sur album c’est parfois mou du genou autant sur scène ça prend une tout autre dimension. Son monstrueux et parfait, Satoshi, Nii, ShuU et Яyo ont tout tué en sortant rien de moins qu’une des meilleurs perfs de ce Wacken 2008! Dommage qu’il ait manqué 40 minutes de set! De plus ils ont bénéficié de ce que j’appelle « l’effet Dir En Grey ». Pas grand monde devant la scène au début et puis au fur et à mesure, ça se remplit avec en prime un public déchaîné.
Côté setlist, ils ont surtout fait un mix de Girugämesh et 13’s Reborn, j’ai reconnu Shatan, Owai To Mirai (en rappel) et surtout l’énorme reprise de Take A Look Around de Limp Bizkit mais sans les paroles!
Foule des grands soirs devant la True Metal Stage pour Nightwish.
Je dois dire que je découvrais le groupe et sa musique, n’ayant jamais eu le courage de poser une oreille sur ce qu’ils font. Bon ben je peux déjà vous dire qu’il n’y aura pas de second rendez-vous entre Nightwish et moi. Les groupes à chanteuse je peux pas, c’est au-dessus de mes forces mais en plus quand c’est nian nian comme ça c’est encore plus insupportable. D’autant qu’Annette, remplaçante de Tarja au chant, a une présence scénique pour le moins limitée et des goûts vestimentaires assez discutables.
Passons sur ces considérations hors sujet pour nous intéresser à la musique, d’après les connaisseurs qui m’accompagnaient, les anciens morceaux sont plus ou moins bien passés mais Nemo et Fishmaster (hahaha) ont semble-t-il tourné au massacre en règle.
J’ai abrégé mes souffrances en allant profiter de ma luxueuse tente.
Comme par hasard, c’est quand on attend rien d’un groupe qu’il vous surprend. De Kreator je n’attendais rien, les dernières prestations auxquelles j’avais assisté m’avaient plus déçues/emmerdées qu’autre chose. Ben là pou le coup… à croire que de jouer à domicile ça les à revigorer. C’est un Petrozza des grands soirs – sauvé par la reverb’ sur la voix pour cacher la misère – qui envoyé les grands classiques Violent Revolution, Pleasure to Kill, People of the Lie, Extreme Agression, Enemy of God, Betrayer, Flag of Hate et autre Tormentor avec une furie sans pareil. J’en ai profité de loin, j’ai presque de regretté de pas m’être approché mais il fallait garder des forces pour la suite.
Pour finir ce Wacken 2008, nous aurons droit à la cerise sur le schtrudel: Lordi!
Après un torrent de violence quasi ininterrompu pendant 3 jours, nous finirons avec un bon petit groupe de rock sans prétention mais au look sympathique! Même si Lordi ça ne casse pas des briques musicalement, c’est bien écrit et surtout très bien interprété avec un groupe qui malgré ses costumes fait partagé son envie et le pied qu’il prend à être là. Alors certes, Mr Lordi semblait un peu sur la réserve et il leur manquait beaucoup d’éléments de leur décor, n’empêche que cette heure de concert est passée à vitesse grand V. Axant surtout le set sur The Arockalypse, ils nous gratifient quasiment à chaque chanson d’un accessoire pyrotechnique différent, la classe! Avec en prime un petit duo avec Udo Dirkschneider (Accept, U.D.O.) sur They Only Come Out At Night qui a contribué à les lancer à leur début.
Dernier concert du fest (déjà) mais quel concert! Ca valait le coup de rester éveiller jusque tard dans la froide nuit de Wacken pour se prendre cette dernière claque.
Hard Rock Hallelujah!
Et voilà! C’est déjà fini, une édition 2008 qui sera passée à la vitesse de l’éclair et qui laissera la « désagréable » impression de ne pas y être aller alors que pourtant on y était! Rendez-vous en 2009 pour les 20 ans du fest! Bah oui, on a déjà pris nos places qu’est-ce que vous croyez!
Big up à Lulu (assistante photo de luxe), Olivier (beau comme un camion – merci pour les tofs de Maiden), Flawless (magique, coeur coeur coeur, kikoo lol), Choukmir (notre chauffeur drogué au red bull), big up également à la Volvo qui cette année a fait l’allé ET le retour après une tentative avortée « du coup de la panne ».