Il y a un an, je vous expliquais qu’il n’y avait pas que Wacken dans la vie et que d’autres festivals existaient et pouvaient être tout aussi attirant. Est-ce que j’ai changé d’avis? Certainement pas, mais cette édition 2014 à l’affiche pourtant pas fofolle eu égard au quart de siècle que fêtait le Wacken Open Air m’a filé un « smile » d’enfer. Et ce, en dépit des groupes annoncés pour 2015 qui eux m’ont filé un furieuse envie de me pendre mais j’y reviendrais plus tard.
Suite à de nombreux changements, aussi bien du côté du fest que du notre, cette année le Wacken Krew (si si cousin wesh tac tac) se résume aux vrais, aux tatoués, à ceux que la douche froide n’effraie pas, ceux qui vendraient leur mère pour un pain au fromage, bref aux irréductibles qui sont au nombre de 3! Ca change des années où l’on montait des expéditions pour partir à 8… mais au moins on ne se battra pas pour une place à l’ombre sous la tonnelle.
Sur place, pas mal de choses ont changé. Le camping presse se trouve désormais à l’autre bout de l’univers, à tel point qu’un service de navette a été mis en place pour aller sur le site. Ouais carrément… Avant, on mettait 5 minutes montre en main de la tente au pied des Main Stage – mais ça c’était avant. Maintenant c’est 20 minutes à pied avec un détour dans le camping « des autres » où c’est 25 minutes à attendre que la dite navette ait fini son tour et revienne. Je ne vous explique pas la rage quand on vient de la louper où qu’on ne peut pas monter dedans parce qu’elle est plus blindée qu’un RER un soir de grève. Il fallait donc bien calculer son coup si on revenait entre 2 concerts.
L’infield a été une nouvelle fois remanié, en bien. Les contrôles de sécu ont été déplacé ainsi qu’un certains nombres de stands, offrant ainsi plus de place au public face aux grandes scènes. Du coup, même quand « un gros » joue, c’est dense mais respirable. On est loin de la boîte à sardines anxiogène de 2009.
Cette année, le running order maison indique qu’il y avait 21 groupes au programme. Comme le hasard fait bien les choses, mes compagnons de voyage avaient prévu de voir les mêmes à 99%. Bon ceci dit, certains groupes seront zappés pour d’évidentes raisons que j’évoquerais le moment venu.
Jeudi – Il fait beau, il fait chaud
Histoire de se mettre en jambe, on commence par un groupe 100% gaudriole et blagues en dessous la ceinture. Et Steel Panther a parfaitement tenu son rang! Blagues infernales, nichons dans tous les sens et morceaux d’anthologies, tout y était. D’aucun diront que le show est archi rodé, ce qui est vrai mais le fait est que ça fonctionne parfaitement. Ajoutez à cela un son quasi parfait, une interprétation du même calibre, tout ça sous un beau soleil et dans une ambiance propice à la vanne sur les mœurs des allemands et vous obtenez une gigantesque poilade musicale.
C’était la troisième fois que je voyais Steel Panther et c’est toujours un vrai bonheur.
Après Steel Panther, nous avions un gros break avant Accept car il était hors de question de se coller Saxon! On avait échappé à Hammerfall, ce n’était pas pour se jeter dans l’autre piège qui s’offrait à nous. Décision est prise d’aller se sustenter mais hélas, juste avant de retourner voir Accept, mon chiropracteur me téléphone pour m’annoncer que ma séance d’aqua-poney aura lieu en même temps que le concert des allemands. Le déception fut telle que j’ai noyé mon désespoir dans un cageot de blonde belge. C’est donc depuis mon siège au frais sous la tonnelle du lointain camping du bout du monde je profiterais de quelques notes d’Accept.
Vendredi – Il fait beau, il fait chaud, genre chaud quoi…
Si la journée de jeudi avait été du genre light, celle du vendredi s’annonçait déjà plus chargée et il ne fallait pas faire la grasse mat’ sous peine de louper Chthonic et l’amour de ma vie!
Chaque fois que je la vois, elle est encore plus belle que dans mon souvenir. et chaque fois elle se montre d’une redoutable efficacité. Non je ne parle pas de Doris mais bel et bien de la guitare de Jesse. Un jour elle sera mienne! Bref, Chthonic avait été la super découverte de 2012, en 2014 ils sont catapultés ouvreur sur la Black Stage le vendredi. Belle progression d’autant qu’en plus cette fois-ci, ils avaient un orchestre traditionnel chinois avec eux. Inutile de dire que l’ensemble c’est montré particulièrement efficace et que ce ne fut que du bonheur! A un seul petit détail près: le son! Près de la scène, ce n’est pas compliqué: c’était de la bouillie. Et Chthonic ne fut que le premier groupe victime de ce phénomène. C’est d’autant plus étrange que d’autres ont eu un super son quel que soit l’endroit où l’on se trouvait. Ceci étant, pour une qualité de son optimale, le maître mot était: distance! Car bien souvent, plus on était loin, mieux c’était. Pour en revenir aux taïwanais, si on oublie le son exécrable: ça poutrait!
Le temps de monter sur le chalet Jägermeister, Skid Row entame son set. Dire que ce fut mieux que lors de notre première rencontre au forum de Vauréal est un euphémisme. Tout à mieux fonctionner cette fois-ci, sans doute grâce à un choix de setlist plus adapté et surtout à un groupe clairement plus en forme (et en voix).
Sympa sans être transcendant, idéal pour l’apéro du midi.
Pendant une promenade bucolique au Metal Market qui se terminera au bar VIP, Endstille remplace Skid Row sur scène. Le son hyper agressif me fera battre en retraite vers une contrée plus calme nommé camping. Un petit coup d’oeil sur l’écran du bar indiquera que ça avait tout de même l’air d’envoyer la purée.
Initialement, je devais faire mon retour sur le site pour voir Bring Me The Horizon, cependant un SMS m’annonçant le report de mon cours de repassage à dos de lama m’incitera à rester au frais sous la tonnelle avec une blonde belge.
Un semblant de motivation revient lorsque débute le premier morceau d’Heaven Shall Burn et là je me dis que finalement je ne suis pas venu poser du parquet mais voir des concerts.
Et quelle brillante idée ce fut d’aller rôtir devant la scène pour HSB! Faire des photos en plein cagnard et surtout avec le plus monstrueux des wall of death directement dans mon dos, c’est du sport.
Le public a donc répondu présent et HSB a fait de même. Setlist en mode « total carnage » avec en prime un son à vous en faire perdre votre caleçon, ce qui vu la chaleur du jour reviendrait à se faire une épilation à la cire. Non vraiment HSB c’était monstrueux et le final avec la reprise de Valhalla de Blind Guardian m’a collé la chanson dans la tête jusqu’à la fin du fest’. En fait je l’ai encore en tête là tout de suite maintenant en écrivant ces lignes.
On enchaîne ensuite directement avec CoB. Habituellement pas client du groupe, je suis pourtant bien fan du petit dernier en date. Et il faut dire que sur scène, ça fonctionne plutôt bien. Mais un petit truc a changé dans le groupe depuis la dernière fois que je les ai vu, difficile de dire quoi pourtant. A priori Laio s’est un peu calmé, ça « fuck » un peu moins à tout va et ça tape un peu moins la pose au moindre solo. En revanche, il change toujours de gratte 20 fois pendant le concert! La rose est juste sublime 🙂
Bref, CoB a fait du CoB avait un son moyennement correct de près et plutôt bon de loin.
Hop hop on enchaîne après avec Apocalyptica et son orchestre. Sur le papier, c’est bandant cependant nous avons tous les 3 en mémoire la dernière sortie en date de nos violoncellistes ici même il y a 3 ans.
Cette fois-ci, c’est mieux! Pas de chanteur à la con pour gâcher le plaisir, l’orchestre symphonique apporte vraiment un plus à la prestation d’autant que nos finlandais auront le bon goût de nous jouer du Metallica. Oui mais voila, si je peux m’accommoder de l’anglais abominable d’Eicca, le manque de peps de l’ensemble me laisse sur ma faim. Oui c’est bien, oui ça joue mais il manque un petit truc pour que ça accroche tout le monde sur le durée. Du coup, on finit par décrocher pour aller casser une graine en attendant la suite.
Et la suite c’est Motörhead. Ou plutôt un Motörhead sous prozac.
L’an dernier, on avait cru vivre les derniers instants de Lemmy sur scène. Cette année, j’en suis presque a regretté que ce ne fut pas le cas. N’y voyez aucune méchanceté ou manque de respect mais ce que j’ai vu là, ce n’est pas Motörhead. Oui ça jouait fort, très fort, mais ça jouait à une vitesse pathétiquement lente. Ajoutez à cela un Lemmy qui n’est plus que l’ombre de lui-même vocalement et qu’en plus on sent très limite physiquement et vous obtenez un concert qui a du en décevoir plus d’un dans le très très nombreux public massé devant la Black Stage. Du coup, nous filons devant la Party Stage!
Parce que nom de Zeus, il y a Carcass! Et comme nous sommes déçu de Motörhead, Carcass remplace (hé ouais j’ai osé).
Je vous avais dit qu’au Hellfest, c’était bien? Et bien là c’était encore mieux! Une espèce de boucherie que le peu de gens présent a su apprécier à sa juste valeur. Son absolument parfait, setlist à se faire pipi dessus tellement elle aussi est parfaite, ambiance de feu: putain que c’était bien!
Et en prime la bouteille lancée par Jeff Walker qui tombe à mes pieds *cri strident de groupie*. Sans contestation possible, le concert de ce vendredi.
Z’étaient au Hellfest eux aussi. Même que j’en ai dit du mal. Bon, ben là j’en dirais un peu moins.
De là dire que ce fut du grand Slayer, il y a un pas que je ne franchirais pas mais ça avait tout de même une autre allure que l’espèce de gloubilboulga de Clisson. Bostpah fait le taff, sans inspiration mais avec efficacité, Gary Holt est est toujours à fond mais c’est hélas le seul, Araya a retrouvé un semblant de voix mais toujours pas sa motivation, King fait l’autiste en se secouant dans son coin. Tout va donc très bien chez Slayer merci pour eux.
Côté setlist, le maître mot était: on fait du vieux. Ils ont donc fait les fonds de tiroir, peut-être même un peu trop parce qu’on a fini par partir (un message de mon copain ‘modération’ sur mon répondeur) tellement ça devenait chiant. Reste le son qui, même au pied de la scène était mortel.
Arrive ensuite nos 2 jokers du jour. Le premier m’avait mis en fuite il y a 2 ans comme rarement j’ai fuit durant un concert, le second est déjà vu 2 fois et vu l’heure de programmation tardive…
Blague à part, nous avons essayé. Mais vraiment! Nous sommes restés, nous avons tenté de comprendre pourquoi cet homme répondant au nom de King Diamond se broie les couilles dans un étau dès qu’il monte sur scène.
C’est juste insoutenable vocalement et musicalement c’est typiquement ce que j’exècre dans le Metal. Donc oui, une fois de plus j’ai fuis vite et loin dans la nuit en direction du camping. J’étais même tellement pressé de rentrer que j’ai fait le chemin à pied sans attendre la navette.
Quant à W.A.S.P., franchement à choisir entre Blacky et ses bottes à frange et une douche chaude après cette longue journée… franchement y’avait pas photo.
Samedi – Il fait beau, il fait chaud, il fait même tellement chaud qu’on a fini par rencontrer modération
L’attraction de la nuit du vendredi au samedi ne fut pas un concert mais bel et bien dans le camping. Deux de nos voisins se sont mis en tête de voler leur propre voiture. En effet, nos 2 jeunes innocents avaient enfermé leurs clés de voiture à l’intérieur de celle-ci. Inutile de vous dire qu’en bon crevard que nous sommes, nous nous sommes régalés du spectacle de 5 types tentant d’ouvrir une bagnole avec un cintre. Après une bonne heure de lutte, le coffre cédera et la voiture gardera une fenêtre ouverte juste au cas où.
Rebelote, le dimanche matin avec une autre de nos voisins qui lui devra casser une des vitres de son Audi pour pouvoir l’ouvrir. On ne s’ennuie jamais à Wacken.
Arch Enemy ou l’attraction du jour. Pourquoi? Pour voir si la nouvelle recrue a le niveau pour remplacer sa charismatique devancière derrière le micro.
Pour faire simple, Arch Enemy avec Alissa c’est exactement comme Arch Enemy avec Angela. A un détail près mais la bienséance m’empêche de tenir ce genre de propos grivois.
Ca joue pareil, ça se comporte pareil, ça frise même le clonage niveau gestuelle mais ça le fait plutôt bien, surtout pour une première à Wacken. Je reste cependant persuadé qu’elle a encore besoin d’un peu de temps pour complètement trouver ses marques et s’affirmer un peu plus au sein du groupe. Sinon pour ce qui est de tenir un public, ça va elle se démerde.
Prong avait une des très bonnes surprises du Hellfest de l’an dernier, vous imaginez donc que c’est trop de regret que je laisse le joli petit boule d’Alissa gigoter sur la Black Stage pour aller voir Tommy Victor éructer tout ce qu’il peut sur la Party Stage.
Là où l’an dernier on avait dans la setlist best-of, cette année on se concentre sur le dernier album et forcément c’est déjà un peu moins accrocheur. Ca joue, c’est propre, le son est extra mais j’ai moins accroché que l’autre fois.
J’ai vu de la lumière, je suis rentré.
En revenant après le concert de Prong, nous stoppons devant la True Metal Stage pour voir ce qui s’y passe. En effet, Sodom n’était pas au programme initial mais nous avons une grande fan de Thrash dans le trio et je me suis dit que pour ne pas mourir idiot, je pourrais éventuellement y jeter un oeil. Bon ben donc ça c’est fait, j’ai compris que ce n’était pas pour moi.
Hop la suite!
Après Slayer et Carcass et avant Emperor et Hatebreed, je vais continuer mon petit jeu des comparaisons entre les sets du Hellfest et ceux de Wacken pour les groupes qui font les 2. Bon et bien ici, il n’y a pas photos entre les 2. Persos je m’attendais à une copie quasi conforme du premier mais ce ne fut pas le cas. Déjà le set de Wacken était plus long, ce qui a permis au groupe de revoir sa setlist et de proposer plus de titres. Le hic c’est que le set a perdu un peu de sa redoutable efficacité. En fait durant The Satanist j’ai purement et simplement décrocher. A tel point que je me suis retrouvé à faire un babyfoot avec un irlandais sur le stand que nous squattions – un banc à l’ombre ça ne se refuse pas.
Après la foule ultra compacte pour Behemoth, dire que le public est plus clairsemé pour Devin est une gageure. Etrange de voir que comme pour Emperor plus tard, seul « les vrais » en seront.
Sur le concert en lui-même, je vais faire les mêmes reproches à Devin que lors du Retinal Circus, à savoir que ce couillon de canadien s’entête à faire des setlists qui ne contiennent que les titres qu’il a envie de jouer et pas vraiment ceux qu’attendent les fans. Merde quand on fait un fest, on adapte la setlist en conséquence sachant qu’on joue pour un public qui n’est pas forcément connaisseur et on fait un truc qui ratisse large. Surtout qu’avec le catalogue qu’il a, il est inexcusable sur ce point. Ca plus le son exécrable et les vannes qui tombent à plat… reste le wall of death le plus lent de l’histoire où les mecs se sont tombés dans les bras les uns des autres pour se faire des câlins parce que les câlins c’est Metal. Ca au moins, nous aura bien fait rire.
Mais où diable sont donc les gens? Je sais bien que c’est l’heure de l’apéro mais quand même! Car oui, non seulement Emperor a joué en plein jour mais en plus devant un public pas aussi imposant qu’on aurait pu le penser. En effet, seul les fans hardcore étaient présent pour le show événement dans 20 ans d’In The Nightside Eclipse.
Sur le concert en lui même, rien à redire puisque je l’avais déjà vu au Hellfest, ça joue et à vrai dire, j’ai même trouvé plus de cohésion au groupe en ce samedi après-midi qu’au HF.
Ayant déjà vu Emperor, je laisse la Black Stage pour aller jeter un oeil à Hatebreed sur la Party Stage! Et devinez quoi! J’ai retrouvé tous les allemands que j’avais perdu! Si il n’y a personne devant Emperor c’est parce qu’ils sont tous devant Hatebreed! Seriously guys! J’aime bien Hatebreed mais on parle d’Emperor de l’autre côté! Non? Vraiment personne? Bon…
Comme prévu Hatebreed a fait du Hatebreed. Même remarque que pour le set du HF: c’est pro, ça joue, ça envoie mais ça manque d’âme. Ce que ça devient pénible ces groupes qui font des copier/coller de leurs concerts.
2 ans qu’Amon Amarth n’était pas venu à Wacken, 2 ans que je ne les avais pas vu. Comme d’habitude, le décor est chiadé pour les suédois avec 2 énormes dragon au milieu desquels trône la batterie.
Pour le reste: zéro surprise. Là aussi, ça commence à devenir routinier: mêmes intros pour les titres, même gimmicks scéniques… mais force est de constater que ça le fait et qu’en plus le public répond présent. En revanche, le truc qui me choque vraiment en live c’est de voir à quel point les morceaux récents sont des clones les uns des autres. Bref…
N’ayant pas daigner nous honorer de sa présence au Hellfest, Megadeth fait ici acte de présence en temps que co-headliner du samedi avec Avantasia.
Que dire? Déjà que ça faisait longtemps que Megadeth n’avait pas paru en si bonne forme. Mustaine avait du tirer un coup avant de monter sur scène car il chantait correctement (comprendre qu’il desserrait la mâchoire). M’est avis qu’il a du se taper Chris Broderick car lui aussi était dans un grand soir: il ne s’est pas fait de noeuds aux doigts durant ses solos! Assez rare pour être signaler. Pour le reste, si Hangar 18 a ouvert les hostilités de fort belle manière et avec un son assez génial, le reste est devenu d’un tel chiant que nous avons abandonné notre banc à l’ombre après pas loin de 5h de squat!
Vu le monde sous le chapiteau regroupant la Headbanger et la W.E.T. Stage, dire que les italiens étaient attendus est un euphémisme. Ce qu’on a pris dans la tronche était aussi un euphémisme. Dans le genre grosse mandale, Fleshgod Apocalypse a fait très très très fort.
Oui le son était dégueulasse au pied de la scène, par contre à la sortie du chapiteau il était somptueux. Le reste aussi fut somptueux. Ce fut à la fois d’une brutalité sans borne et d’une classe folle. Putain mais quelle claque! Quel pied! Quel WHOUA! C’était mortel! Punaise, je n’aurais pas été aussi cuit, je serais volontiers aller me faire casser la gueule dans le pit.
Nous conclurons ce Wacken 2014 avec un petit moment « whatzefuckesque » puisque nous nous retrouverons devant ICS Vortex. Quoi ça? ICS Vortex, oui le Vortex de Borknagar, celui du Dimmu Borgir, le grand blond qui joue de la basse et qui chante divinement bien. Bon ben la il chante toujours bien mais il joue de la gratte et musicalement c’est… à peu près tout sauf ce à quoi on s’attendait. Le mec est parti dans un délire stoner/psyche/prog avec un son relativement massif qui fait que rapidement on aime ou on déteste. Pour le coup je suis plutôt le cul entre 2 chaises, à mi-chemin entre l’incompréhension et la curiosité. Sans parler du fait que l’attitude nonchalante du bonhomme rend le truc encore plus compliqué à cerner. Pour tout dire, j’avais l’impression de voir Steven Seagal en blond.
Après ça, restait encore Kreator au menu mais franchement, après cette journée au sauna et une météo qu’on nous a annoncé comme « dégueulasse » pour la nuit et la journée du retour, j’ai passé mon tour.
Le mot de la fin
Ce dixième Wacken fut, en ce qui me concerne, particulièrement bon. Cela faisait bien longtemps que je n’avais vu des concerts qui m’ont mis en joie comme ont pu le faire ceux de Steel Panther, Carcass et Fleshgod Apocalypse.
Se pose maintenant la question d’un éventuel retour l’an prochain. Je vous avouerais qu’après avoir le vu les premières annonces (In Flames, Sabaton, Ensefirum, Savatage, U.D.O. *glups*), je ne peux pas dire que je sois comme un fou. Surtout qu’en voyant le design de l’affiche, on pouvait légitimement penser qu’un certain groupe de légende avec « Metal » et « Ica » dans son nom pouvait en être l’an prochain.
Quoiqu’il en soit, nous verrons bien ce que nous réserve les orgas pour 2015, il y a encore beaucoup de groupes à être annoncer et puis rien n’interdit d’y aller même si l’affiche est pourrie. Du coup il faudra sans doute faire un fest de plus pour vraiment varier les plaisir – sans compter le Hellfest.
Va me falloir un mois pour m’en remettre si c’est le cas, je commence à me faire vieux pour ses conneries.
Des bisous au Krew! C’était bien fun ce fest en petit comité!