Dois-je encore faire une intro pour Wacken? Ca ne fait que 15 ans que je couvre le festival après tout…

Dire que j’ai eu la chance de faire 15 des 30 Wacken de l’histoire est vraiment un détail (de l’Histoire – Jean-Marie si tu nous lis, celle-là est pour toi). Bref. Wacken fêtait donc son 30ème anniversaire cette année et comme à chaque anniversaire majeur, l’affiche est « décevante ». Remember les 20ème et 25ème anniversaire…
Sur le papier c’est une belle affiche, beaucoup de festivals dans le monde aimerait l’avoir c’est certain mais quand on est Wacken et qu’on entre dans sa quatrième décennie, on doit faire plus gros et plus fort que les autres. Mais ça c’est une chose à laquelle les orgas se refuse, préférant rester sur les acquis/valeurs sûres. Parce qu’après tout, pourquoi prendre le risque de casser la machine à cash? hein? je vous le demande.

Rayon nouveauté cette année, nous voyons l’apparition de deux scènes de plus – Welcome To The Jungle qui sert pour les « spoken words » et History Stage qui n’est rien de moins que la scène du tout premier Wacken. Ce qui porte le total à 10 scènes pour toujours plus de groupes qui se chevauchent, de distance à parcourir et… rester devant le duo Wet/Headbangers Stage parce que c’est là que ça se passe si on aime les groupes qui tâchent.

Pour mémoire, sachez que dans l’espace principal devant les scènes Faster, Harder et Louder, on fait tenir TOUT le Hellfest.

Autre nouveauté, le Metal Markt. Un supermarché construit à l’entrée du camping général. Oui je parle bien d’un supermarché temporaire de bonne taille avec tout ce qu’il faut pour tenir un siège en terme de provision. C’est pratique et les tarifs sont corrects mais ça devient vraiment n’importe quoi.

Il y a aussi le chapiteau spécial « gaming » qui était déjà là l’an dernier mais dont la taille a été revue à la baisse. Le parrain du truc n’est autre que Matt Heafy de Trivium, gros joueur et aussi streamer sur twitch, qui était présent sur le site et qui s’est fendu d’un solo surprise entre les 2 main stage le samedi soir.

Pour en finir avec les petits changements, il faut que je vous parle des écrans sur le site.
Sur le site principal, les orgas ont décidé de mettre plus d’écrans afin que tout le monde en profite. On passe donc de 4 à 11. Bonne idée en soit. Sauf quand on voit la taille et surtout la disposition des écrans. Sérieusement, il n’y en a pas un qui a pensé à dire que les écrans en mode portrait était une connerie abyssale? Surtout vu les dimensions ridicules des dits écrans. Sachant qu’en plus Wacken est un festival qui est vraiment très mal filmé/réalisé, c’était ridicule.

Bref, maintenant parlons musique.

Bien que débutant officiellement le jeudi, cela fait maintenant 2/3 ans que le festival commence à faire jouer des groupes le mercredi. Et ça joue de plus en plus tôt avec des groupes de moins en moins anecdotiques. C’est pour cette raison que cette année, j’ai décidé d’arriver le mardi et non plus le mercredi. J’avoue aussi avoir reçu le SMS suivant.

Et bien entendu… ça a dégénéré.

Mercredi 31 juillet

Comme vous le savez, en festival il y a ce qu’on prévoit de faire et ce que l’on fait en réalité. Cette année n’a pas fait exception à la règle mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez.

En effet, cette année le camping VIP/presse a été coupé en deux, une partie étant devenue payante – pour la modique somme de 150€ vous pouviez réserver un espace d’environ 50m² avec accès à l’électricité. Je ne rentrerai pas dans les détails parce que ça m’obligerait à dire tout le bien que je pense de la légendaire organisation allemande, sachez juste que ça c’est assez mal passé et que nous nous sommes retrouvés SDF alors que le camping était blindé. Il a donc fallu trouver un plan B. Ajoutez à cela un orage, histoire de compliquer encore un peu plus les choses. Résultat notre groupe s’est retrouvé séparé mais ça c’est plutôt bien terminé. De fait, j’ai loupé Skew Siskin, Gama Bomb et Sister Of Mercy mais j’ai gagné un groupe de potes allemands.

Jeudi 1 août

Première vraie journée de musique et surtout journée avec le plus gros programme, ce jeudi se déroulera principalement sous le chapiteau abritant les WET et Headbangers Stage.

Skyline
« LE » groupe présent tous les ans à Wacken depuis que le monde est monde (parce qu’à la base c’était celui des orgas) et que je n’avais jamais vu jusqu’à présent. Je vais être très clair, je n’avais rien manqué. Et cette reprise de Linkin Park m’a tellement consterné…

Bloodywood
Premier « vrai » groupe de ce Wacken 2019, les indiens de Bloodywood!
Un ovni dans son genre mais qui a rameuté une belle foule malgré l’heure de la journée. Un public connaisseur qui a pris un pied infini devant le set ultra dynamique des indiens. A noter que malgré un catalogue assez peu fourni, ils ont réussi à faire un set cohérent mixant leurs quelques singles et les reprises qui ont fait leur renommée. Ce Tunak Tunak version métal est simplement légendaire. Quel pied!

Nordjevel
Je pensais avoir le temps d’aller voir Testament à l’autre bout du site mais en fait non. Donc j’ai attendu les norvégiens de Nordjevel pour prendre une déculottée magistrale. Ca bouge peu, par contre qu’est-ce que ça envoie comme tartines!
Seul bémol de la prestation: le son. Brouillon, il était assez compliqué de reconnaître ce qui était joué. Dommage.

Necrophobic
On enchaîne avec les suédois de Necrophobic et leur Death sentant bon le Black (par moment). Pour ceux qui ne connaissent pas, imaginez un groupe avec 2 Abbath en train de faire les pitres mais qui, eux, tiennent la maison.
Un set excellent encore une fois avec des zickos qui en font des caisses mais qui n’en mettent pas une à côté. Je n’irai pas les voir à chaque fois mais une fois de temps en temps, pourquoi pas.

VLTIMAS
Le nouveau projet de David Vincent (ex-Morbid Angel). Il a lâché sa basse pour just tenir le micro. Soit. Si son groupe assure le nombre sur scène, seul le bassiste fait vivre le tout pendant que « celui qui les a vu », déambule sur le devant de la scène. Pas super convaincant aussi bien sur le fond que sur la forme.

Airbourne
L’instant libérateur durant la pause dîner sur une des Main Stage. Un truc basique, binaire et… plombé par un son où tout ce qui ressemblait de loin à un son basse fréquence était aux abonnés absents. Dur.
Sinon bah Airbourne quoi! Ca joue mais je ne leur ai pas trouvé leur grain de folie habituel. Est-ce que par hasard on ne se calmerait pas un peu du côté de l’Australie?

Grave
Retour sous le chapiteau pour du bon Death suédois. Rien de fou à signaler, un set standard lambda, sans fausse note mais sans vraiment d’âme non plus. On expédie les affaire courantes avec professionnalisme.
Je suis vaguement sorti de ma torpeur sur Into The Grave.

Unleashed
Si Grave a fait le boulot sans plus, Unleashed y a mis la forme. C’est bien simple, Johnny Hedlund a marché sur l’eau durant toute la soirée. Non seulement le mec faisait tourner la boutique mais en plus il faisait le SAV. Une monumentale gifle doublée d’un coup de pied dans le fondement comme on devrait en prendre à chaque concert. Fou.

Dark Funeral
Les derniers suédois de la soirée et pas des moindre: Dark Funeral.
Si ils ont eu un peu de mal à installer l’ambiance, ils n’ont en revanche eu aucun mal à achever ceux qui avaient survécu à Unleashed.
Set solide, sans raté mais qui une fois de plus a péché à cause d’un son pas fifou.

Sabaton
Sabaton fêtait ses 20 ans de carrière sur les 2 Main Stage de Wacken. L’idée avait été initiée par Savatage et Trans-Siberian Orchestra il y a quelques années et ça avait été mémorable. Là… ça n’a pas pris. Le groupe d’un côté, les invités et ancien membres de l’autre – genre « on joue avec vous mais pas vraiment ». Pas convaincu du tout. Mais ça doit venir de moi vu le monde présent pour le concert.

Vendredi 2 août

Profitant du programme relativement léger de la journée, j’ai maraudé autour dans la tente presse et c’est ainsi que j’ai croisé Eliran Kantor, artiste auquel on doit des pochettes de Soulfly, Testament ou encore Bloodbath. Il était là pour une expo présentant quelques unes de ses oeuvres et proposait à la vente des reproductions signées de certaines d’entre elles. Pas la peine de vous dire dans laquelle j’ai investi.

Le gars est en plus très sympa et explique volontiers son processus créatif. Un très bon moment avant de retourner au turbin.

Jinjer
– Va voir Jinjer!
– Ca me dit rien…
– Mais si tu vas voir c’est cool en live
Bon ok c’était pas mal. La petite demoiselle beugle comme c’est pas permis et tient son monde d’une main de fer dans un gant de velour. Mais bordel j’ai quand même du mal avec le chant d’Arch Enemy posé sur du simili Meshuggah.

Je me dirigeais vers une des Main Stage pour faire des photos de Cradle Of Filth quand soudain, annonce dans les hauts parleurs: un orage approche et le festival est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Le public est invité à évacuer en direction du camping. Pour ma part je me rabats sur la zone presse pour me mettre à l’abri d’un orage qui bloquera le festival pendant près de 2h mais qui ne mouillera le sol que pendant un petit quart d’heure. Les orgas étaient visiblement pris de cours et beaucoup d’informations contradictoires ont circulé sur l’heure de reprise des concerts.

Pourquoi tant de précaution? Parce que depuis le tragique Rock Am Ring 2016 où il y a eu plusieurs dizaines de personnes blessées par la foudre, l’état allemand a rendu obligatoire l’arrêt de toute manifestation de plein air à titre préventif quand un orage est dans le secteur.
Il en a résulté un foutoir infini niveau planning car certains groupes n’ont pas joué (dont Cradle) et le festival a redémarré sans vraiment qu’on sache qui allait rouvrir le bal.
C’est en revenant vers les Main Stage que la réponse est venue: c’est Black Stone Cherry qui s’y colle. Pas de nouvelles de Cradle. Un rapide coup d’oeil sur la scène de droite indique que c’est Body Count qui suit.

Black Stone Cherry
Pas vraiment ma came mais je dois dire que le Rock musclé des américains était parfaitement ce qu’il fallait pour se remettre en jambe. Un truc sympa, sans prise de tête et au final pas si désagréable que ça. Va falloir reposer une oreille là-dessus à l’occasion.

Soudain, l’application Wacken se met à jour et indique les nouveaux horaires. Cradle est reprogrammé sur la Wet Stage à l’heure du dîner.

Body Count
Je me suis collé 1000km rien que pour eux et bien que leur dernier passage au Hellfest m’ait laissé sur ma faim, j’avais bon espoir de me faire casser en deux pour le groupe. J’ai été plus qu’exaucé.
Malgré un Ice T un peu fatigué, le set fut monumental. Ca démarre sur un Ace Of Spades venu de nulle part et ça enchaîne sur les classiques. De plus, ils ont enfin intégré de nouveaux morceaux à la setlist. Oui putain oui! Entre Black Hoodie, Voodoo, l’inattendue Disorder et le combo final Cop Killer/Institutionalized/This Is Why We Ride, il y avait de quoi faire. Quel pied infini.
Deux bémols cependant. Un son pas toujours lisible et un public qui se demandait ce que le groupe foutait là. Ha ça, c’est sûr que si c’est pas Helloween ou Edguy ils sont perdus les bichons. Clairement le public de Wacken ne méritait pas un set pareil. Enfin si, les « vrais » qui ont fait un pit de furieux du début à la fin, pas les « curry wurtz » affalées par terre avec leurs bières.

Anthrax
Ensuite il a fallu faire un choix, séance de dédicace de Body Count ou Anthrax.
Bon… on avait le droit de faire signer un seul objet *AHEM*

Blague à part, la proximité du stand de dédicace et des grandes scènes permet de profiter un peu du set. Franchement c’était pas mal mais je brûle toujours un cierge pour le retour de John Bush.

Vu juste avant Cradle

Cradle Of Filth
Ayant vu quelques photos de leur set au Hellfest, je me suis dit que se serait l’occaz d’avoir 2/3 photos de Dani et de sa petite bande parce que musicalement… c’est pas vraiment mon truc. Ceci étant dit, CoF sur scène ça a quand même une autre allure que ce qu’on a pu voir il y a quelques années. Ca avoine carrément plus et le line-up fait vraiment le taff.
Toujours pas mon truc mais bon concert.

Meshuggah
On repart à la Louder Stage de l’autre côté du site pour Meshuggah!
Ceux qui ont lu mes derniers reports concernant Meshuggah vont dire que je radote mais tant pis. Meshuggah de jour ou en fin de journée ça casse le truc. Meshuggah sans Fredrik Thordendal c’est pas pareil. Bien qu’ils soit remplacé par Per Nilsson (LE Per Nilsson de Scar Symmetry – donc pas un kéké), il manque un truc.
Après, Futur Breed Machine, Pravus, Bleed et tout le tintouin j’achète quand même hein 😀 Mais il manque un truc malgré tout.

The Crown
Je quitte Meshuggah pour filer voir The Crown qui, bien entendu, joue à l’opposé du site. Le temps de fendre la foule j’arrive trop tard pour les photos mais pas pour profiter un peu du set qui était vraiment très bien.
Je dis un peu parce que l’heure tourne et que Thy Art Is Murder commence dans pas longtemps sous le chapiteau à côté.
Quand je dis que tout se chevauche et que ça devient galère…

Thy Art Is Murder
Le set des australiens étaient pour moi une des curiosités de la journée. J’étais vraiment impatient de voir si ça cassait autant des gueules en live que sur album.
Réponse: oui mais non. Ils ont ouvert sur Death Squand Anthem. La sécu a insta pété un câble tellement c’est devenu la guerre dans le pit. Et puis dès le second titre, le soufflé c’est effondré aussi bien sur scène que dans le chapiteau. Côté zickos c’est CJ McMahon qui tient le micro et fait tenir la maison. Les autres ne bougent pas. Les mecs font un Deathcore ultra velu et sont des enfants sages sur scène. Sérieux même Bring Me The Horizon propose plus que ça! Déception.

Slayer
C’est sans trop de regret que je laisse les australiens à leur sort pour filer voir la dernière sortie open air teutonne de Slayer. Espérant secrètement reprendre la même fessée qu’au Hellfest. Impossible d’approcher à moins de 200 mètres de la scène tellement il y a de monde mais en fait ce sera un mal pour un bien. En effet, le Slayer de ce soir n’est pas celui du Hellfest. Il est de nouveau en roue libre. Araya se remet à expédier les affaires courantes, Bostaph est à la rue, bref la machine tourne mais plus par habitude que par conviction. A la fin du concert, pas de petit speech ému d’Araya, même pas un bonsoir, rien. Bon…

Zuriaake
Je file ensuite direction la Wackinger Stage pour Zuriaake, un groupe de Black Metal chinois!
Scénographie minimaliste qui rappelle la Chine, musiciens grimés en habits traditionnels avec le visage masqué, lumières dans des tons jaunâtres qui collent parfaitement à l’ambiance et un Black Metal certes classique mais fichtrement bien fait. Hou que j’ai envie de les revoir pour voir si cette excellente impression se confirme.
Ha?! On me dit dans l’oreillette que je vais les revoir dans longtemps, ça tombe bien.

The Flight Night Orchestra
Retour au chapiteau pour une suédoiserie.
Tout ce que je savais du groupe avant d’aller le voir est qu’il y a Speed de Soilwork au micro. Le reste fut une totale découverte. Et quelle découverte! Ce style léger où tout le monde s’amuse, des choristes au clavier en passant par les guitaristes. C’est frais, festif, ça change, ça fait du bien et c’est un plaisir de conclure la journée là-dessus.

Samedi 3 août

C’était théoriquement la journée la plus light mais j’ai finalement décidé d’être curieux et d’aller voir des groupes un peu au pif.

Suidakra
Mon premier groupe « remplissage » du jour.
Je suis content d’avoir enfin pu mettre du son sur ce nom. Bien que ce soit très sympa en live, c’est pas vraiment mon truc niveau son.

Sikth
Second groupe découverte/remplissage. Sur le papier, les anglais de Sikth et leur « Mathcore » c’est pas mon truc mais alors quel concert!
Ca saute partout, ça envoie sans se poser de question dans une ambiance vraiment très sympa où tout le monde prend son pied. Y’a bon.

Reckless Love
Par contre les glamouzes de Reckless Love eux ils étaient bien dans mon programme et… zbouiiiiii c’était excellent! En bon chanteur de Glam, Olli Herman en fait des mégatonnes et c’est simplement parfait. Les autres ne sont pas en reste mais c’est globalement lui qui capte l’attention. Et ça fonctionne du feu de dieu, pas besoin de connaître le répertoire, ça fait bouger les culs et c’est tout ce qui compte.

Operus
Le visite diplomatique du jour puisque le batteur du groupe était mon voisin de camping.
Donc Operus c’est canadien et c’est du Métal qui se veut symphonique. Les morceaux sont plutôt bons et les parties du violoncelliste sont clairement un plus. Ce qui pêche ne revanche le chant. Le mec chante juste rien à dire là-dessus, c’est son timbre de voix qui me chiffonne et surtout le fait qu’il en fasse des caisses en forçant dessus. Comme le chant n’est jamais hurlé, ça saute aux oreilles comme un pavé à la gueule d’un flic. Hormis ce détail, les mecs gèrent, c’est propre et bien fait. Dommage pour eux qu’il y ait pas eu foule devant la Wackinger Stage.

Prophets Of Rage
Retour devant les Main Stage pour subir Of Mice And Men en attendant les Prophètes de la Rage. 15 minutes de souffrance en plein soleil avant la libération.
Comme pour Body Count, le public de Wacken ne méritait pas ce concert. Il ne s’y est d’ailleurs pas trompé en allant voir les darons d’Uriah Heep sur la scène d’à côté. Tant mieux pour nous autres. Bref les Prophets ont assurés le service minimum. J’ai senti comme un peu de démotivation chez eux en voyant le relatif peu de monde devant la scène quand ça dégueulait littéralement sur la Louder 150 mètres plus à gauche.
Si sur les classiques de RATM, ça fonctionne parfaitement, sur les compos originales par contre c’est beaucoup plus discutable. Le public présent n’étant visiblement pas au fait que le groupe avait sorti un album. Quant aux reprises, si un jour on m’avait dit que j’entendrai sur la Faster Stage de Wacken Insane In The Brain et Jump Around, j’en aurai bouffé ma casquette. Comme au Hellfest quand ils y sont passés: moyen bien.

Sceptic Flesh
Et pour finir ce Wacken 2019, on fait « la féta la maison » avec les grecs de Sceptic Flesh.
J’avoue ma totale inculture concernant la musique du groupe et j’y vais pour la découverte. Encore une agréable surprise, ce Death sympho qui en fait des caisses est vraiment pas mal. Nos petits gars donnent de leur personne et ça colle parfaitement à la grandiloquence de leur musique. Ca plus ce petit son de gratte qui me plait vraiment beaucoup.
Il n’y avait pas de meilleure façon de conclure ce quinzième Wacken.

Rendez-vous en 2020

Pour un trentième anniversaire, l’affiche était donc moyenne – pour mieux s’en rendre compte il suffit de regarder ce qui a été annoncé pour l’an prochain et qui enterre déjà complètement les têtes d’affiche de cette année. Cependant, les groupes présents ont tous tenus leur rang et il n’y a pas de vraies déception à noter. Il y a en revanche eu quelques méchantes tueries et des découvertes sympas.
Vu ce qui est déjà annoncé pour l’an prochain, il va de soit que j’y serai pour voir le Metal God mettre une raclée à tout le monde, me moquer d’Adrian Erlandsson et d’At The Gates, n’en avoir rien à foutre de Mercyful Fate et voir mon vœux exhaussé avec la présence de Beast In Black pour toujours plus de troll.

Des bisous à mes escrocs favoris pour cette soirée raclette d’anthologie sur fond de Jager Bomb, d’électro goth et d’attaque de clowns. Comme l’a dit un grand philosophe savoyard: « on a l’atlas ou on ne l’a pas ».
Shoutouts to Sven, Max, John and the whole crew for « everything ».
Big up to the romanian mafia as usual. Pálinka > all.