Within Temptation ! C’est ce dont n’arrêtait pas de parler ma sœur et ma chère et tendre moitié depuis quelque temps. A force de m’entendre dire que The Crown et Slayer ça va 5 minutes mais que ça fini par devenir gonflant, je me suis laissé convaincre de traîner ma superbe paire de chaussures usées et noircies par les concerts jusqu’à l’Elysée Montmartre par ce superbe samedi pluvieux de décembre 2003.
Ai-je ou bien fait ou pas ? La réponse dans quelques lignes 😉
On pénètre dans la salle alors qu’Orphanage est déjà en scène depuis 10 bonnes minutes. Le groupe propose un métal (??) assez space alternant voix death et voix féminine. La voix de la nana est jolie certes mais quelle potiche à gesticuler comme chèvre dans son coin quand l’autre se met à brailler. La pauvre fille est d’autant plus e-nutile que ses passages de chant sont assez réduits. Néanmoins, la musique est très très bonne. C’est entraînant, dynamique et même si le chant féminin ne m’accroche pas plus que ça, le reste est suffisamment rythmé pour me faire secouer la tête et apprécier la prestation des hollandais. Une première partie très agréable donc.
Arpès une quinzaine de minutes de pause, la lumière s’éteint et la salle se met à hurler – petite précision : c’était archi complet et le concert s’est déroulé dans une ambiance très bonne enfant ou personne ne s’est mis sur la tronche et ou tout le monde avait la banane. C’est suffisamment rare pour être signalé.
Bref Within rentre en scène et là… non c’est pas le drame, c’est la claque. Moi qui m’attendait à voir débouler sur scène une bande de goth maniaco dépressif tout en noir, je me retrouve face à 6 hollandais tout ce qu’il y a de plus normaux à l’exception de la chanteuse, Sharon, qui avait revêtue une robe blanche à corset.
Dès les premières notes le groupe et le public ne font plus qu’un. Et ça va durer 1h20 comme ça. WT va enchaîner les titres issus de son album à la perfection. Le son est extraordinaire, les musiciens s’éclatent et trippent entre eux – combien de fois les 2 gratteux essayeront de la jouer ‘true metal’ en gigotant ensemble avant de mourir de rire devant leur manque de synchronisation. Tout le monde prend son pied et comme je l’ai dis plus haut, l’interprétation est à la hauteur. Le chant de Sharon est franchement sublime, et dieu sait que j’aime pas les voix de fille mais là… La chanteuse bénéficie en plus d’un charisme impressionnant et met la salle à ses pieds d’un simple battement de SYL (ha non pardon « cil » – déformation professionnelle ;)). Elle se payera même le luxe d’entamer une chanson sur le balcon de l’Elysée avant de traverser la salle en chantant pour revenir sur scène finir le titre sous une ovation spectaculaire.
Comme le groupe ne fait pas les choses à moitié, ils sortiront le temps d’un titre d’énorme arbre gonflable qui occuperont le devant de la scène alors que Sharon s’installera en rentrait sur une petite estrade situer au milieu du décor. Enorme !
Le concert se conclura sur un court rappel de 2 titres dont un en duo avec Orphanage.
Impossible de passer sous silence l’ovation qui a suivit le dernier titre et l’émotion qui s’est emparé du groupe à ce moment là. Tous les membres faisant l’effort de dire un petit mot en français pour remercier un public totalement acquis à leur cause. Sublime.
Groupe fabuleux, musique non moins fabuleuse, ambiance fabuleuse, concert fabuleux… quel fabuleux moment !