Chapitre 17: le Wacken Open Air 2024.
Étiquette : In Extremo
Au bout de 10 Wacken consécutifs, nous allons partir du principe que vous savez de quoi il retourne et que je n’ai donc pas besoin de vous faire le laïus habituel sur les us et coutumes du lieu. MAIS, pour célébrer comme il se doit ce dixième Wacken, il fallait un truc exceptionnel, un truc hors du commun.
Retour à Clisson pour la 4ème fois depuis 2006 et 2 ans après notre dernier passage dans la région nantaise. Plein de belles choses au programme et pour une fois, pas de réserves à émettre sur l’organisation du festival, on y va la fleur au fusil et advienne que pourra!
20 ans! Oui 20 ans, c’est beaucoup et à la fois très peu. Pour un festival de musique, c’est un âge très respectable, alors pour un festival de musiques extrêmes, c’est limite un âge canonique! Quoique je ne souhaite pas la fin du Wacken loin de là mais cette année les louanges seront moins présentes que d’habitudes à l’égard du festival.
Autant pour la météo douteuse on ne peut blamer personne, autant pour l’affiche très douteuse et indigne d’un tel anniversaire là par contre on ne peut blâmer que l’orga… Entre les groupes annoncés qui disparaissent sans raisons (Kingdom Of Sorrow) et les annulations de dernières minutes (Anthrax) qui plombent une affiche déjà pas bien folichonne, on ne va pas dire que nous y sommes allés à reculons (on ne va pas cracher dans la soupe non plus) mais on ne peut pas dire qu’on trépignait d’impatience non plus.
D’autant que vu le peu de groupes qui nous intéressaient, la guigne a voulu que le plupart jouent en même temps – le comble.
C’est le printemps, il fait beau et après une période de vache maigre, les concerts reprennent.
Pas motivé plus que ça à l’idée de traîner ma carcasse au concert d’un groupe dont je ne connais rien, je décide tout de même d’aller voir In Extremo, groupe germanique donnant dans un rock métal tendance folklorique avec cornemuse guimbardes et binious.